Après le Cap Vert, l’Afrique du Sud et la Tunisie, le Mozambique a adopté une loi révisant le code pénal qui dépénalise les avortements pratiqués au cours des 12 premières semaines de grossesse, pourvu qu’ils soient pratiqués dans des centres de santé reconnus et désignés par les pouvoirs publics, par des praticiens qualifiés. La femme doit soumettre une demande écrite et l’avortement sera possible dans la mesure où la grossesse représenterait un risque pour sa vie ou sa santé physique, psychologique ou mentale. Le délai de l’avortement légal est étendu à 16 semaines en cas de viol ; à 24 semaines pour les cas de malformation fœtale sévère.