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Homosexualité : revendication du lobby gay

Le piège monté par les policiers en civils et les voyous complices

Témoignage d'un lecteur :

"Dimanche 26
mai, je me retrouve mes amis à la grande Manif pour tous, au départ de la porte
Dauphine vers 14 h. Nous battons le pavé comme il se doit dans l’ambiance
festive et familiale fidèle à ce mouvement. La Manif se poursuit dans la même
ambiance sur les Invalides jusqu’à 19 h 30. Durant la semaine précédant le 26 mai, le collectif de La Manif avait dans ses
emails officiellement appelé les gens à rester sur place de façon pacifique après
19 h 30 notamment pour rejoindre les «veilleurs». C’est ainsi qu’avec des amis
nous nous sommes posés sur les pelouses pour dîner et discuter.

Très vite,
vers  20 h 30, nous entendons à l’angle
de la rue de l’Université des  « agités » commençant à se
rassembler pour provoquer les CRS. Nous nous attroupons, comme beaucoup, par curiosité malsaine pour observer.
Je vous passe les détails sur ces ultras qui sont déjà dans la presse et dont
les descriptions ne sont pas si éloignées de la réalité bien que les
journalistes n'aient parlé que des débordements minoritaires et peu du reste…

Néanmoins,
nous avons vu des scènes hallucinantes non relevées par la presse de la part
des policiers en civil
reconnaissables à leur oreillette, le petit brassard dans la poche ou les
matraques télescopiques à la main. Ils étaient dissimulés avec les casseurs pour déclencher l’étincelle des
débordements
.

Voici quelques
événements qui m’ont marqué :

Un journaliste filmait de très près les casseurs et les policiers en civil.
Un des policiers prend son casque de moto et lui donne très violemment un coup
à la tête puis un sur sa caméra
. Nous accourons pour extraire le journaliste de
la foule et là une bonne dizaine de policiers (brassard au bras) sortent les
matraques télescopiques et tapent le journaliste ainsi que sur les manifestants

(dont des membres de la sécurité de la Manif pour tous) qui essayaient de protéger
ce cameraman…

– Complètement encerclée par les CRS, qui ne voulaient clairement plus nous
laisser quitter les lieux, une manifestante se met à genoux devant les CRS afin
de se distinguer des casseurs. Un civil (toujours avec son brassard) vient vers
elle et lui donne un fort coup de pied dans le ventre accompagné d’un
« Arrête de sourire »
. Lors de notre garde à vue les 250
"terroristes" que nous étions avons passé la soirée à échanger nos
anecdotes sur les violences des policiers en civil…Les autres témoignages
sont tout aussi frappants !

Aux
alentours de 22 h la moitié des Invalides est quadrillée par 6 rangées de CRS
en 2 fois 3 lignes. C’était impressionnant de voir autant de forces de l’ordre
mais surtout en nombre bien supérieur aux manifestants. Nous devions être 500 dans
ce large carré, bloqués avec une centaine d'excités. Nous cherchions à sortir,
mais chaque rangée de CRS nous l'interdisait avec comme seule réponse : « Allez
au coin de la rue de l’Université, vous sortirez par là ».
Nous nous dirigeons tranquillement vers le lieu
indiqué. Bien que dispersés, nous avons eu le droit à une charge violente des
policiers en civil, matraque et gazeuse à la main, pour nous forcer à nous
regrouper rapidement vers la rue de l’Université.

J’avance comme les autres vers l’angle de la rue. Une fois tous regroupés, les
CRS ont refermé le cercle sur nous. Nous sommes tous restés très calmes et
silencieux, persuadés que les CRS dégageaient l’Esplanade des derniers casseurs
avant de nous laisser repartir. Mais aucun des casseurs, facilement
identifiables, ne se trouvaient avec nous. 
Nous avons compris plus tard que lors de la charge finale les casseurs,
plus expérimentés, s'étaient échappés.
A l'arrivée
des paniers à salade en grand nombre, nous avons compris que nous étions tombés
dans un piège."

Cette personne a fait 22h30 de garde à vue.

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