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Institutions internationales

Le rapport de l’ECLJ sur le financement des experts de l’ONU provoque un traumatisme

Le rapport de l’European Center for Law and Justice (ECLJ), évoqué début septembre, sur le financement de certains experts de l’ONU, a provoqué un trouble à l’ONU. Au point que des experts concernés par ces pratiques ont attaqué, non pas le contenu du rapport, mais l’ECLJ et son directeur, Grégor Puppinck.

Les Rapporteurs spéciaux Philip Alston et Martin Scheinin ont publié des articles multipliant les accusations ad hominem, relayés par d’autres experts, en particulier par le français Olivier de Frouville et par Ahmed Shaheed, qui ont en commun d’avoir été précédemment critiqués par l’ECLJ pour leurs prises de positions en faveur d’un droit à l’avortement au titre du droit à la vie pour le premier, et en faveur de la reconnaissance juridique de la notion d’islamophobie pour le second.

Le vendredi 3 septembre, à l’occasion de la réunion annuelle des Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme, au siège des Nations unies, à Genève, Grégor Puppinck présenta le rapport. Le Rapporteur spécial Fionnuala Ní Aoláin, qui fut l’une des principales dirigeantes de l’Open society entre 2011 et 2018, a dénoncé le rapport comme une « attaque furieuse » contre les droits de l’homme et « l’intégrité des Procédures spéciales ». Elle fut soutenue et relayée par le rapporteur Clément Voule, et par quelques ONG : le Center for Reproductive Rights (un lobby pro-avortement), l’International lesbien & gay association (ILGA), ou encore par la Commission internationale des juristes (CIJ). Tous ont en commun d’être financés par l’Open society de Soros.

Fionnuala Ní Aoláin avait versé en 2017 100 000 dollars à une organisation féministe radicale (le CWGL) dans le but explicite « d’influencer » un autre Rapporteur spécial. La même année, elle est devenue rapporteur spécial tout en conservant son poste à l’Open Society. Encore en 2017, le CWGL avait lui-même recruté une autre experte officielle de l’ONU, Mme Melissa Upreti, pour faire du lobbying à l’ONU, c’est-à-dire pour influencer les autres experts de l’ONU, après avoir précédemment travaillé pour le Center for Reproductive Rights.

Plusieurs ONG – non financées par Soros – sont intervenues pour soutenir le rapport et demander une plus grande transparence financière.

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