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Culture de mort : Euthanasie / Institutions internationales

L’ECLJ va donc agir auprès de plusieurs organes de l’ONU pour qu’ils réaffirment l’interdiction de l’euthanasie

L’ECLJ va donc agir auprès de plusieurs organes de l’ONU pour qu’ils réaffirment l’interdiction de l’euthanasie

De l’ECLJ :

La vie est le bien le plus précieux de l’homme. Nul ne peut exercer aucun droit ni jouir d’aucune liberté sans cette vie. Pourtant, certains en France et ailleurs veulent pouvoir mettre fin à la vie des personnes vulnérables, malades, âgées et handicapées, sous couvert de « liberté ».

Cependant l’interdiction de tuer est le fondement des droits de l’homme. Elle constitue un principe fondamental du droit international.

Ce principe fut réaffirmé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, après que des médecins furent condamnés à Nuremberg pour avoir euthanasié des personnes handicapées. Ce principe ne prévoit aucune exception d’euthanasie. Dès lors, toute euthanasie – même présentée comme volontaire – est une violation des droits de l’homme.

L’ECLJ va donc agir auprès de plusieurs organes de l’ONU pour qu’ils réaffirment l’interdiction de l’euthanasie et initient une procédure d’enquête sur les pays ayant légalisé l’euthanasie.

En effet, la Convention européenne des droits de l’homme pose très clairement que « La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement » (article 2). L’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques stipule que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine ».

Les promoteurs de l’euthanasie veulent donc revenir sur ces textes invoquant la liberté individuelle et arguant qu’un tel droit personnel n’enlèverait « rien aux autres. »

Ce n’est pas vrai.

Pour la société c’est renoncer à un principe fondamental d’humanité : protéger la vie de ses membres, y compris contre eux-mêmes. Légaliser l’euthanasie revient à considérer la mort comme une solution. C’est priver la société de sa légitimité de soigner une personne qui demande la mort. C’est mettre sur ses épaules la responsabilité de s’assurer du caractère libre d’une décision d’être euthanasié.

Il y a ensuite les soignants à qui l’on demande de pratiquer un acte qui viole frontalement leur serment d’Hippocrate de ne pas donner la mort intentionnellement.

Pour les autres enfin, c’est toujours un membre d’une famille qui s’en va, et la liberté de l’un de se donner la mort prive ses proches de sa présence.

Quand une personne demande à mourir, cela ne concerne pas qu’elle. C’est à la société qu’elle demande la mort et la société en est atteinte.

Ces choix individuels créent ensuite une norme, une norme sociale. Lorsque l’euthanasie devient légale, toute personne se projette devant ce choix. Chacun se demande s’il devrait un jour demander l’euthanasie pour lui-même. Alors ce sont les personnes âgées, les malades ou les personnes handicapées qui souffrent le plus de cette nouvelle norme sociale qui s’établit inévitablement.

De la liberté de demander l’euthanasie, on en vient à l’opportunité de choisir l’euthanasie et finalement on aboutira à la responsabilité de demander l’euthanasie. « Donner la liberté de recourir au suicide assisté c’est autoriser la société à faire pression pour que certains aient l’élégance de demander la mort et ne pas peser. »

Parce que l’euthanasie n’est pas une simple liberté individuelle mais un danger pour la société et particulièrement pour les plus vulnérables, l’ECLJ vous invite à vous associer à son action auprès de l’ONU en soutenant notre demande adressée à l’Expert indépendant sur les droits des personnes âgées, au Rapporteur spécial sur les personnes âgées du Conseil des droits de l’homme, ainsi qu’au Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies, suivant la procédure officielle.

La dépénalisation de l’euthanasie entraîne non seulement une violation systématique des droits de l’homme, mais aussi une régression culturelle et juridique extrêmement grave.

La dépénalisation de l’euthanasie ouvre la voie à la normalisation de la suppression des personnes les plus faibles, dont ces organes de l’ONU ont la mission de défendre la vie et les autres droits fondamentaux.

C’est pourquoi nous leur demandons, à eux qui ont spécifiquement le mandat de protéger les droits des personnes vulnérables, âgées et handicapées :

  • de rappeler l’interdiction fondamentale de l’euthanasie ;
  • d’initier une procédure d’enquête et de faire rapport sur les pays ayant légalisé l’euthanasie.

Cette saisine devra recevoir une réponse formelle de ces instances de protection des droits de l’homme, et vise à susciter leur action concrète.

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