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L'Eglise : L'Eglise en France

Le retour des cloches, les dérives de la laïcité à la française et la construction d’une abbaye

Le retour des cloches, les dérives de la laïcité à la française et la construction d’une abbaye

La revue de presse d’Olivier de Lagarde sur Europe 1 le 13 septembre vaut le détour :

L’appel de Dieu, la réponse du Diable.

Elle s’appelle Gabriel, Anne Geneviève, Denis, Marcel, Etienne, Benoit Joseph, Maurice et jean Marie. Ce sont les stars du jour et quand on les secoue, cela fait du bruit.

Ce sont les huit cloches qui, occupaient la tour Nord de Notre Dame, qui sont de retour. Elles sont en photos dans de nombreux journaux ce matin.

Après l’incendie elles avaient été déposés puis restaurés à Villedieu-les-Poêles dans la Manche nous apprend Paul Abran dans le Parisien.

« Ces cloches annoncent le retour à la vie de Notre-Dame » se réjouit Le recteur archi-prêtre de la cathédrale qui les a béni. « Il est important, pour nous, de savoir qu’elles seront à nouveau le signe du rassemblement des croyant. Mais aussi de non croyant » s’empresse-t-il d’ajouter histoire de na pas avoir de problème.

Sus au Cathé !

Car apparemment il devient parfois difficile de s’afficher comme croyant dans la France de 2024. Témoin cette affaire : C’est une décision exceptionnelle qui a été prise par la rectrice de l’académie de Bordeaux explique La croix.

Suspendre pour 3 ans le directeur de l’Immaculé conception à Pau, un ensemble scolaire de 1.500 élèves qu’il a réussi à hisser parmi les meilleurs de France.

Que reproche-t-on à Christian Espeso ? D’avoir organisé des cours de catéchisme obligatoires, ce qui est évidemment un scandale dans un établissement catholique ! Rappelons quand même que les parents sont libres d’y inscrire leurs enfants ou non et en toute connaissance de cause.

Autre pêché républicain, le chef d’établissement aurait invité des « intervenants réactionnaires ».

« En fait il lui serait reproché d’avoir convié l’évêque de Bayonne pour une conférence devant les élèves de terminale » explique Emmanuelle Lucas et Bernard Gorce. Un évêque dans un établissement catholique. Heureusement que le rectorat est là pour y mettre ne bon ordre. En attendant, La rectrice qui devait venir sur place à courageusement reporté sa venue.

A bas les Eglises !

Un autre établissement religieux, est à la une du Figaro ce matin.

Vue aérienne de ce qu’il reste de l’Eglise de St Omer, après qu’un individu y ait mis le feu. Un saccage parmi d’autres rappelle le journal : incendies, vols, profanations, 854 actes anti-chrétiens ont été enregistrés en France en 2023. Des chiffres d’une effrayante stabilité. En moyenne cela fait deux par jours.

Il y a quelques semaines à Paris rappelle ainsi Stéphan Kovacs c’est Notre Dame du Travail dans le 14eme, qui était vandalisés, un peu dans l’indifférence générale. « Orgue défoncée, statue de la vierge poignardée et multiples tags d’une violence rares ».

La faute à la télé !

Ça c’était donc mi-juillet. Quelques jours plus tard les Chrétiens du monde entier assistait à la cérémonie d’ouverture des JO.

On n’a pas bien compris le rapport avec l’Olympisme mais un tout d’un coup un tableau singeait la Cène, le dernier repas du Christ, les apôtres étant remplacé par des Drag Queen.

Pourquoi revenir sur cet incident dont on a déjà beaucoup parlé ?

Parce que Thomas Jolly s’explique.

Le metteur en Scène, (c’est le cas de la dire) est un homme de conviction, ce qui est tout à son honneur. Militant de la cause LGBT, ce qui est parfaitement son droit. On n’aurait juste pu espérer un peu de courage de sa part.

Thomas Jolly est effectivement interrogé par Télérama cette semaine il a même droit à la une. Ne loupez pas cette interview.

C’est Fabienne Pascaud, l’ancienne directrice emblématique de l’hebdomadaire qui opère le bonhomme. Et elle l’attend au tournant…

Alors elle commence par l’endormir avec des questions un peu cire pompe.  Et puis elle y va :

Thomas Jolly, certains ont cru voir une caricature de la Cène de Léonard de Vinci avec des Drags Queen ?

Et là, le grand ordonnateur de la cérémonie se déballonne (comme on dit dans les cours de récréation).

« Loin de moi d’y avoir pensé répond-il. Je voulais figurer les dieux de l’Olympe, mais un zoom de caméra malencontreux a fixé la scène en banquet alors qu’il s’agissait d’un catwalk de défilé de mode ».

Voilà les catholiques du monde entier ont donc enfin l’explication, ils n’ont pas vu ce qu’ils ont vu, c’est juste la faute de la télévision !

St Marie de La Garde

On termine par une démarche un peu plus courageuse et qui nous laisse dans le même registre. C’est une belle histoire que vous lirez dans le Figaro Magazine cette semaine : Le projet fou des moines de St Marie de La Garde.

C’est dans le lot et Garonne raconte Ghislain de Montalembert. Sur les hauteurs du petit village de St Pierre de Clairac. Des Bénédictins ont décidé de construire une abbaye. Ex nihilo.

« Un monument d’aujourd’hui mais construit dans les règles de l’Art des moines bâtisseurs. En pierre de Sireuil, dans le pur style Roman clunisien. Et en ayant recours au meilleur compagnon du devoir ; tailleur de pierre maitre de verrier…»

« Nous voulons une abbaye qui soit belle comme un reflet de la beauté de Dieu », explique le très révérend père abbé.

Il leur manque encore cinq millions pour boucler leur budget. C’est une somme mais après tout on est très loin des 122 millions qu’ont coutés la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.

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