Le communiqué de No Maternity Traffic après le renvoi d'une affaire de vente d'enfants devant la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme :
"En décidant de renvoyer devant la Grande Chambre, à la demande du gouvernement italien, l’affaire Paradiso et Campanelli, les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) prennent au sérieux les questions de trafic de maternité et d’enfants que soulève cette affaire. […] Les adultes commanditaires ont signé un contrat de GPA pour acheter un enfant en Russie. L'enfant leur a ensuite été retiré pour être remis à un couple en attente d'adoption. La CEDH avait condamné l’Italie pour cet acte pourtant protecteur de l'enfant.
No Maternity Traffic a manifesté lundi à Strasbourg pour rappeler les droits des femmes et des enfants, enjeu majeur des sujets dont traite la CEDH. Elle rappelle que l’utilisation des femmes et le trafic d’êtres humains sont contraires à la Convention Européenne des Droits de l’Homme et aux conventions internationales, en particulier celles sur les droits de l’enfant (CIDE), sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, sur la lutte contre la traite des êtres humains.
No Maternity Traffic demande donc à tous les citoyens européens de s’élever contre toute forme d'esclavage et les invite à signer massivement la pétition demandant l’abolition de la GPA en Europe"