L’écrivain et chroniqueur est une des rares voix qui s’élève pour dénoncer le règne de l’hyper-violence dans la culture qui est distillée aux enfants. Dans un sombre "Manifeste", il lance un nouveau cri d’alarme :
Voilà dix ans que les parents regardent avec inquiétude leurs enfants s’échanger les copies des jeux les plus cruels dans la cour de l’école, mais il paraît que c’est le prix de la paix domestique. Voilà dix ans que les parents les plus faibles sont intimidés par des gamins qui, toutes les huit heures, ont besoin d’ entrer en relation télépathique avec le Veau d’or de la violence, en se ruant sur leur console après le devoir de maths. Mais il paraît que ça n’a aucun rapport avec le réel.
L’écrivain appelle, avec un choix de termes peut-être maladroit, à une "dissidence blanche" – rien à voir pourtant avec du racialisme : il s’agit, peut-être en référence à la "marche blanche", d’une dissidence silencieuse de ceux qui refusent la banalisation de la barbarie.
Anonyme
ou référence aux bataillons blancs, monarchistes, de Dénikine contre les troupes bolcheviques…
florent
Encore un résistant à soutenir! Qi’il prenne garde cependant, Dominique Baudis a fait de même et s’est vu accuser à tord de viol et torture. On nous dit que ça n’a rien à voir, mais bien sûûûr!