Tandis que sort un ouvrage destiné aux enfants afin de leur expliquer qu’on peut vivre avec ‘deux mamans’ (et pourquoi pas 3 ou 4 ?) – mensonge ignominieux destiné à ouvrir la voie à l’adoption pour les couples homosexuels, Edwige Antier, pédiatre renommée et diplômée en psychopathologie de l’enfant, s’insurge :
Pour elle, l’homoparentalité est un "fait marginal" et une "antivaleur". Cet activisme fortement présent dans notre société vis à empêcher aux "parents (d’)être les acteurs de l’éducation de leurs propres enfants !" Mais au-delà des parents biologiques de l’enfant (et nul ne contestera qu’il faut un papa et une maman pour concevoir un enfant – donc dans l’homoparentalité, il y aura toujours un parent floué), c’est l’enfant qui est la principale victime de l’égoïsme : "De zéro à 6 ans, ce que vous voyez et entendez, vous l’engrangez comme un fait intangible, cela se colle dans la mémoire. Même s’il ne sait pas lire, un enfant capte des messages, lesquels lui paraissent comme un fait acquis. A cet âge-là, la structuration du psychisme est en pleine construction du complexe d’Oedipe. L’enfant est en train de prendre ses repères, il fixe sa place par rapport à son père et sa mère, il construit qui il est. Il est donc une marmite émotionnelle où chaque livre, chaque jeu aide à cette construction. Or, lire ou raconter ce genre d’histoire bouleverse tout et peut nuire à la construction psychique."
L’enfant n’est pas un droit, ce qui le réduirait au rang d’objet matériel, mais un don que ses parents doivent respecter, d’autant plus qu’il est vulnérable et innocent.