Le pape Benoît XVI réclame près de 16000€ à une maison d’édition italienne pour avoir publié un recueil de ses réflexions sur l’avortement et la liberté intitulé Le Dictionnaire. La demande a été adressée dès le lendemain de son élection. Ce fut l’un de ses premiers gestes de pape. Certains auteurs jugent ce geste inadéquat. Le Vatican répond : pourquoi ne pas rendre à Benoît ce qui appartient à Benoît et rémunérer les efforts de l’auteur ? Chose certaine, si le monde éditorial entend la parole du Vatican, ce dernier roulera sur l’or puisque, dès le lendemain de l’élection du cardinal Ratzinger, le cardinal Sodano a signé un décret livrant les droits d’auteur de tous les écrits papaux à la maison d’édition du Vatican, Libreria Editrice Vaticana. Outre le remboursement, la maison d’édition incriminée devra payer 4800$ de frais d’avocat.
Le Pape réclame ses droits d’auteur
7 commentaires
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Anonyme
je ne comprends pas le sens de votre article, vous voulez dire quoi en fait?
alleluia
je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul à ne rien comprendre de cet article, surtout la fin.
Michel Janva
Que justice soit faite.
Pourriez-vous prendre un pseudo, svp, car si vous répondez, j’ignorerai que c’est vous qui répondez ?
Agnès
“Et c’est sans compter les 15 % de revenus de vente exigés et les 4800 $ en frais d’avocat. Source: Le Devoir, Dieu, le pape et les droits d’auteur, Édition des 25 et 26 février 2006, page F6”.
Si les 4 Evangélistes avaient su ! Il est vrai que leurs descendants s’étripent au nom de droits d’auteur (!!!!). Voir, par exemple, le procès intenté aux pères Bernard et Louis Hurault pour La Bible des Peuples (et plus près de nous, le scandale suscité par les éditions dites “pirates” du Catéchisme).
“Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent”…
Il y a des passages de l’Evangile que j’ai dû mal interpréter… Ce sont surtout les 4800 $ de frais d’avocat qui me restent en travers de la gorge.
Michel Janva
C’est pas compliqué pourtant : il y en a marre des boîtes qui se font de l’argent sur le dos de l’Eglise. Alors désormais c’est fini. Et on peut compter sur le Vatican pour trouver une bonne utilisation de ces finances.
Anonyme
Il y a vraiment que les catholiques pour avoir des regles de gestion aussi opaques et maladroites, prenons un peu exemples des communautés protestantes où les regles sont beaucoup plus saines pour éviter les dérapages.
Un exemple: pourquoi la librairie vaticane n explique pas sur un site correct de qui dépends quoi et où ? ca serait trop simple: il y a beaucoup de copinages la dedans…
Pour terminer, je dois admettre que l article est assez flou sur ses intentions.
En tout cas longue vie au Salon Beige !
Michel Janva
Attendez : un livre du pape se vend à des millions d’exemplaires (la dernière encyclique a dépassé le million rien qu’en Italie). D’où des revenus conséquents. Or l’Eglise a besoin de ces revenus.
Les maisons d’édition pensent, à tort, que, sous couvert de (fausse) charité, l’Eglise ne va pas les poursuivre pour leur piratage. Or l’Eglise a besoin de cet argent pour aider par exemple les diocèses nécessiteux, les séminaristes en Extrême Orient ou la construction d’églises en Afrique…
Les ouvrages papaux sont une des premières sources de revenus du Vatican. D’où l’intérêt.