One of Us réagit au « ainsi nommé mouvement féministe “Avortement, les femmes décident !“ pour le droit à l’avortement », et affirme que « l’égalité de tous les êtres humains nécessite de protéger dès la conception » l’embryon, « l’un de nous ». La Fédération déclare que
« l'avortement n'est pas un problème exclusif de défense de la vie ou de l'avortement d'une femme », mais un sujet qui fait « appel à tous ». Elle dénonce un « processus social et culturel qui a généré une série de phénomènes dans lesquels il semble que le seul critère qui compte est la suprématie d'une mentalité caractérisée par le mépris de la dignité de la personne ».
Carlo Casini, Président émérite de One of Us, s’interroge :
« Le principe de l'égalité dans la dignité s'applique-t-il à toutes les personnes, y compris les plus pauvres, les petits et les faibles, ou ne se réfère-t-il pas à certaines catégories d'êtres humains ? ».
Ce principe de l’égalité devrait être mis en lien avec le principe de précaution « appliqué sans discussion sur les problèmes écologiques » et Carlo Casini souhaiterait qu’il soit appliqué dans les « discussions sur la vie humaine ».
Jaime Mayor Oreja, Président de One of Us affirme qu’il est « impossible de construire une société sur ce faux droit ».