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Homosexualité : revendication du lobby gay / L'Eglise : L'Eglise en France

L’Eglise catholique ne pratique pas de bénédiction des couples homosexuels

Suite à la décision de l'église protestante unie de France (EPUdF) de permettre de bénir les unions homosexuelles, Mgr Pierre-Marie Carré, l’archevêque de Montpellier, répond aux questions de La Croix :

L’Église protestante unie de France vient d’adopter la possibilité de bénir les couples homosexuels. Comment l’Église catholique définit-elle la bénédiction ?

La bénédiction, c’est invoquer le secours et l’appui de Dieu en vue de réaliser sa volonté. Le Livre des bénédictions, qui regroupe les textes pouvant être prononcés lorsque l’on bénit, manifeste un certain nombre de réalités humaines sur lesquelles on peut demander à Dieu d’être attentif. L’ordre dans lequel sont classées ces prières est significatif : d’abord les personnes – les familles, les malades –, puis les activités humaines – les premières pierres, les maisons… –, et les objets pour le culte (…)

Dans ce cas, l’Église catholique pourrait-elle aussi conférer une bénédiction à un couple homosexuel ?

L’Église a toujours voulu éviter toute ambiguïté entre le mariage et ce qui pourrait y ressembler. C’est pourquoi elle ne pratique pas de bénédiction des couples homosexuels. Certes, il est possible de bénir une famille, mais il ne s’agit pas d’un mariage. Chez les catholiques, le mariage est un sacrement, ce qui signifie qu’il est plus large et plus profond qu’une bénédiction : un sacrement est un signe de Dieu, et non une parole humaine qui vient s’appliquer sur une réalité (…)

La bénédiction n’est-elle pas une forme d’accueil ?

Non, précisément parce qu’elle comporte un trop grand risque de confusion avec le mariage. En revanche, il est possible d’accueillir les personnes homosexuelles de bien d’autres manières : en accompagnant leur cheminement spirituel, en les soutenant, en prenant le temps de l’écoute, de l’échange, en priant avec elles. Ces étapes, qui demandent du temps, doivent être prises au sérieux dans les paroisses. Je connais plusieurs personnes homosexuelles, et je les rencontre régulièrement : certains vivent en couples, d’autres non. Certaines me parlent de leur parcours spirituel mais ne demandent pas une telle bénédiction (…)

Quelles peuvent être les répercussions œcuméniques de la décision prise par l’Église protestante unie de France?

Cela ne va sans doute pas simplifier les choses. Cette décision souligne les différences qui existent aujourd’hui entre nous pour ce qui relève des questions morales (…)

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16 commentaires

  1. Quel est l’avenir de cette église protestante unie de France ? Elle se comporte comme étant DU monde mais elle aura toujours un temps de retard sur celui-ci…

  2. Pourquoi ont-ils ajouté “unie” à leur nom??
    C’est ce qui leur manque le plus, apparemment.

  3. Encore pas assez claire comme réponses.
    Exemple d’une réponse claire : “L’église ne bénit pas et ne bénira jamais des couples homosexuels parce qu’une telle union est (considérée par l’Eglise comme) un mal, une perversion, un péché. Et l’Eglise est ici pour montrer la voix de la vérité et de la pureté.”
    Mais avec de tels commentaires comme, “Certes, il est possible de bénir une famille…” sous-entendu des familles homoparentales, il nous est permis à tous à se demander encore et encore, est-ce qu’on est sûr que l’Église catholique ne va pas changer sa musique à ce sujet d’homosexualité…
    Encore pas assez claire, quand précisément clarté est demandée, et plus que nécessaire.

  4. Bénir, c’est sanctifier.Le diable fuit de vant l’eau bénite. L’ évangile maudit les péchés contre nature.On ne peut être maudit et béni en même temps….!

  5. il ne lui viendrait pas à l’esprit de simplement déclarer qu’on ne bénit pas le péché ?

  6. Il n’est pas question de bénir le péché (selon Fafounet)! La réponse de Mgr Carré est claire. Voir les divorcés non remariés : ils ont toute leur place dans l’Eglise (et leur paroisse) et reçoivent les sacrements.

  7. Mgr Pierre-Marie Carré, une dernière question : puisque “Certes, il est possible de bénir une famille…” est-ce qu’une famille, par exemple, avec deux pères homosexuels est des enfants GPA puisse être béni par vous [et l’Église catholique] ?
    Qu’est-ce que des personnes assoiffées de clarté sont fatigués de réponses qui ne font que créer des questions en retour. Surtout dans cette période immédiate où des loups sont partout.

  8. Saint Paul, épitre aux Romains: » Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous … C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. »
    Si un prêtre catholique se met à bénir ce genre de comportement, cela en est fini de cette église ! Ou alors elle met à l’indexe le Nouveau Testament ! Il n’y a pas de juste milieu !
    Mais que dit Saint Paul ? “recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.” La nature donnera aux hommes la preuve qu’ils ont un mauvais comportement ! Ils seront les premiers à en souffrir !

  9. Je propose à tous les lecteurs du Salon Beige un rapide et simple exercice : prendre la peine de comparer les réponses apportées par l’archevêque de Montpellier au quotidien La Croix avec le communiqué du Conseil national des évangéliques de France donné ci-dessous.
    Je reproche respectueusement à notre évêque français trois fautes de fond, de forme et de goût :
    – reprendre les catégories en usage dans le discours publique, les mots définissant et donc enfermant de fait des personnes dans leurs inclinations voire leurs pratiques sexuelles et banaliser la notion de “couple homosexuel” ;
    – ne pas rappeler la doctrine de l’Église et les Écritures comme le communiqué des Évangéliques ;
    – utiliser la phrase “entre le mariage et ce qui pourrait y ressembler”.
    Je regrette de dire que le communiqué ci-dessous me semble bien plus intéressant, solide et donnant des clés pour la pastorale.

  10. Il est vrai que Mgr Carré répond à la question mais botte un peu en touche pour rester dans le politiquement correct.
    Il ne rappelle le caractère “intrinsèquement désordonné” des relations homosexuelles citées dans le CEC et qui est la véritable raison de la non bénédiction de ces relations.
    Nous ne sommes pas arrivé du jour au lendemain à cette situation critique du pseudo mariage gay.
    Un long travail de sape idéologique à été fait sur plusieurs décennies pour que l’homosexualité, de maladie psychiatrique, soit considérée comme un comportement totalement naturel.
    C’est à un point tel que dire le contraire apparait à certains de nos contemporains comme extrêmement violent.
    Il nous faut pourtant rappeler la vérité, c’est notre devoir, mais certes, avec beaucoup de tact et “le soucis d’instruire” dont parle Saint Paul.
    Personnellement, plutôt que de maladie, je préfère parler de trouble de l’identité. C’est à la fois moins violent et on entre déjà dans un début d’explication sur l’origine du problème souvent lié à des évènements familiaux (mauvaises relations parentales, agressions, …).

  11. Même remarque que esprit libre ci-dessus sur la comparaison avec le communiqué des évangéliques (http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/05/les-evang%C3%A9liques-critiquent-la-position-des-protestants-unis.html).
    C’est quand même attristant de se voir mieux représenté par un évangélique que par un évêque catholique.
    Cette mollesse et cette ambiguïté dans le propos sont vraiment pénibles. Et encore, quand je dis ambiguïté, je suis gentil, car lorsqu’il dit : « L’Église a toujours voulu éviter toute ambiguïté entre le mariage et ce qui pourrait y ressembler. C’est pourquoi elle ne pratique pas de bénédiction des couples homosexuels. », c’est tout simplement faux. L’Église ne pratique pas la bénédiction de « couples homosexuels », parce que les « couples homosexuels » sont en soi un péché, qu’on ne bénit pas le péché, et que la seule vie sexuelle que devrait avoir un homosexuel, c’est la continence. C’est pourtant pas compliqué de répondre ça.
    On pourrait également conseiller à ce bon évêque de consulter le Catéchisme de l’Église catholique, 2357-2359 : « dépravations graves », « intrinsèquement désordonnés », « contraires à la loi naturelle », « ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas », « Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté ».

  12. Comment un successeur des apôtres peut-il parler de couple? Et non de paire???

  13. Un couple c’est un homme et une femme, ici, il s’agit d’une paire ( de pervers).

  14. L’Église catholique ne pratique pas de bénédiction des couples homosexuels tant mieux mais jusque quand

  15. A Jaques benigne
    Si l’église bénit les unions contre nature des paires, c’est qu’elle n’est pas (ou plus) l’église catholique.
    Il faudra alors chercher des prêtres et des paroisses qui sont réellement catholiques exactement comme pendant la révolution.
    Les prêtres jureurs ont été bannis.

  16. “On ne peut pas prendre la Bible au pied de la lettre” (pasteur Laurent Schlumberger).
    Nous sommes bien d’accord (la lettre tue, l’Esprit donne la Vie), mais venant d’un protestant, c’est assez savoureux…

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