Extraits de l'homélie de Mgr Centène, prononcée le 15 août :
"[…] L’unité de l’être humain, corps et âme, le Salut promis à tout l’homme que nous célébrons en cette fête de l’Assomption de Notre-Dame, invite l’Eglise à ne pas se désintéresser de la marche du monde, à ne pas déprécier les questions de société.
L’Eglise, experte en humanité, s’intéresse à toutes les réalités humaines auxquelles seule la foi peut apporter leur véritable sens.
Elle s’intéresse tout particulièrement aux questions fondamentales de la vie, de l’amour, de la mort, qu’elle a le devoir d’orienter selon le plan de Dieu, à la lumière de l’Evangile, pour le bien de l’homme !
Dire que la vie humaine doit être respectée, depuis son commencement jusqu’à son terme naturel n’est pas une ingérence de l’Eglise dans les affaires de l’Etat.
Dire que la dignité humaine doit être respectée en toute circonstance et pour chaque personne, quelle que soit sa condition, son état, son degré de handicap, n’est pas une ingérence de l’Eglise dans les affaires de l’Etat. C’est poser le seul cadre possible pour protéger l’homme contre toute dérive totalisante ou arbitraire dans laquelle il reviendrait à la société de dire qui est digne de vivre et qui ne l’est pas. C’est protéger la société elle-même contre la tyrannie de l’idéologie ou de l’intérêt.
Dire que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme en vue de la transmission de la vie et de l’éducation à la vie n’est pas une ingérence de l’Eglise dans les affaires de l’état. Ce n’est que le rappel d’une évidence naturelle qui conditionne la survie de l’espèce humaine et l’épanouissement humain et psychologique des enfants.
Frères et sœurs, en cette fête de l’Assomption de Notre-Dame, patronne principale de la France, nous aurons à cœur de prier pour notre pays.
Que nos contemporains, confrontés aux multiples difficultés d’une crise dont nul ne sait où elle s’arrêtera, ne soient pas privés du minimum de repères nécessaires pour conduire leur vie. […]"
