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L'Eglise : Foi

« L’erreur dominante, le crime capital de ce siècle, c’est la prétention de soustraire la société publique au gouvernement et à la loi de Dieu. »

« L’erreur dominante, le crime capital de ce siècle, c’est la prétention de soustraire la société publique au gouvernement et à la loi de Dieu. »

Dans le cadre de l’enquête de L’Homme nouveau sur le Christ-Roi, à l’occasion du centenaire de l’encyclique Quas Primas, Mgr Athanasius Schneider écrit dans le dernier numéro :

[…] Chaque être humain et chaque société humaine a été créé dans le but d’accepter le Christ comme roi. Cependant, l’homme pécheur et la société humaine et politique incroyante proclament, comme les prêtres juifs et les pharisiens devant Pilate : « Nous n’avons pas d’autre roi que César » (Jn 19, 15). Chaque personne humaine et chaque société humaine et politique devraient dire le contraire : « En fin de compte, nous n’avons pas d’autre roi que le Christ. » Lors de la cruelle persécution des chrétiens au Mexique par le gouvernement maçonnique dans les années 1920 et par les communistes en Espagne dans les années 1930, des milliers de catholiques, dont de nombreux enfants et adolescents, ont accepté le martyre en criant : « Vive le Christ-Roi ! »

Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne :

« Le devoir de rendre à Dieu un culte authentique concerne l’homme in- dividuellement et socialement. (…) L’Église manifeste ainsi la royauté du Christ sur toute la création et en particulier sur les sociétés humaines (cf. Léon XIII, Immortale Dei ; Pie XI, Quas Primas) » (n. 2105).

Un véritable apôtre moderne de la royauté sociale et universelle du Christ fut le cardinal Louis Pie, évêque de Poitiers, en France, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Son enseignement épiscopal a préparé les enseignements papaux sur la royauté sociale du Christ au XXe siècle. Il a prononcé les mots suivants, très actuels pour notre époque :

« Jésus-Christ est la pierre angulaire de tout l’édifice social, lui de moins, tout s’ébranle, tout se divise, tout périt. »

« L’erreur dominante, le crime capital de ce siècle, c’est la prétention de soustraire la société publique au gouvernement et à la loi de Dieu. »

« Et tant que le monde présent durera, ne prenons point notre parti de confiner le règne de Dieu au ciel, ou même à l’intérieur des âmes. Le détrônement terrestre de Dieu est un crime : ne nous y résignons jamais ! »

« Replacer toutes choses sous le légitime empire de Dieu, de Jésus-Christ et de l’Église, combattre partout cette substitution sacrilège de l’homme à Dieu, qui est le crime capital des temps modernes».

[…]

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