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France : Politique en France / Valeurs chrétiennes : Education

Les candidats et la liberté de l’instruction en famille

Les candidats et la liberté de l’instruction en famille

L’association Liberté éducation a établi un baromètre de la liberté scolaire.

Le 5 février 2022, les principaux candidats déclarés à la présidentielle ont reçu dans leur boîte aux lettres le livre L’école à la maison, une liberté fondamentale, accompagné d’une lettre personnalisée leur demandant explicitement leur position officielle sur le sujet.

S’en est suivi l’élaboration d’un baromètre de la présidentielle sur la position des candidats concernant la liberté fondamentale de l’instruction en famille. Ce baromètre est mis à jour tout au long de la campagne présidentielle en fonction des réponses obtenues des candidats (dernière mise à jour : 30 mars 2022). Sa vocation est d’aider les nombreuses familles qui exercent cette liberté fondamentale de parents, premiers instructeurs de leurs enfants, dans le choix d’un candidat. Ce libre choix de l’instruction en famille est en effet à leurs yeux un critère primordial qui engage toute leur famille. Cela représente plus de 100.000 voix.

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6 commentaires

  1. Faut-il autoriser l’école à la maison (instruction en famille) ?

    C’est une question piège à laquelle il est impossible de répondre simplement par un « oui » ou un « non » :

    Si vous dites « oui », vous autorisez les familles catholiques ou chrétiennes en général à le faire mais aussi les familles musulmanes, athées pures et dures et toutes les sectes et déviances qui savent cacher leur jeu.

    Si vous dites « non », vous empêchez les familles catholiques traditionnelles à le faire mais elles sont peu nombreuses.

  2. On voit un clivage droite-gauche très net sur cette question. Le vieux fond laïcard favorisant l’Etat contre la famille de la gauche réapparaît.

  3. Je partage depuis longtemps cette crainte…
    (La même réflexion vaut concernant les aides aux familles nombreuses, sachant que celles qui sont chrétiennes sont infiniment moins présentes que les familles musulmanes – j’ai travaillé dans un milieu avec des collègues et du public musulman, j’entendais parler de fratrie de 5 voire 10 enfants : les aides aux familles pourraient peut-être inciter des couples non musulmans à avoir des enfants, mais je doute que ce soit dans les mêmes proportions que chez les musulmans, et ça pourrait même inciter les couples musulmans à avoir davantage d’enfants. Et pourtant, sur le principe, je suis pour ces aides, comme pour l’école à la maison.)

    Ceci étant, j’ai été agréablement surpris d’entendre Zemmour dire sur France 2 qu’il avait inscrit ses enfants dans une école hors contrat en primaire pour qu’ils ne subissent les méthodes des néo-pédagogues.

    • “collègues et publics musulmans”.

    • Il suffit de coupler avec l’inversion des flux migratoires tout simplement

      Et aux chrétiens d’évangéliser aussi…..
      De toute façon, toute famille a le droit se s’épanouir avec beaucoup d’enfants. C’est un droit naturel.

      • Bien sûr qu’il est souhaitable qu’une famille puisse s’épanouir, si possible avec beaucoup d’enfants. Et je ne remets cela en question pour personne, quelle que soit sa religion.
        En revanche, la “poussée démographique” pour parler comme le conseiller spécial de Marine Le Pen, Philippe Olivier, qu’est l’islamisation de la France passe en grande partie par la natalité. Inverser les flux migratoires ne suffira pas… Si, à revenus à peu près égaux, voire moindres, des couples issus de l’immigration musulmane ont plus d’enfants que des couples, les aides pousseront probablement tous les couples à en faire davantage. Et on peut même envisager qu’il y en aura proportionnellement encore plus chez les musulmans. On le voit bien, l’islam ne croît quasiment que par la natalité à travers le monde. Ces aides sont une belle idée, mais quelles en sont les conséquences aujourd’hui ?

        Mais si l’on commençait déjà par dérembourser l’avortement, cela serait l’ébauche d’un rattrapage. Chez les musulmans, on n’avorte pas et on fait généralement des enfants dans le cadre du mariage (contraint ou pas, c’est une autre question), et il n’y a donc beaucoup moins de situations où une femme craignant de se retrouver mère célibataire n’avorte (et j’ai une nièce qui a avorté trois fois avant sa majorité comme si c’était rien) ; si l’on développait des maisons de soutien aux mères célibataires (comme ce qu’a fait Villiers en Vendée), cela serait également plus. Et, bien sûr, si l’on réglait la question de l’immigration…

        Mon premier commentaire était une réponse à Meltoisan.

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