Emmanuel Sapin, chef de service de chirurgie pédiatrique et néonatale au CHU de Dijon et Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les droits de la vie, contestent la pratique des mères porteuses, qui est contraire à l’intérêt des enfants et à celui des femmes qui les auront enfantés sous contrat.
"La « gestation pour autrui » (selon le nom qu’on veut imposer) suppose de dissocier trois fonctions maternelles en les répartissant entre plusieurs femmes : la génitrice fournira ses gènes, la « gestatrice » enfantera et l’éducatrice élèvera. […] Le contrat de livraison du nouveau-né ravale la grossesse au rang de simple prestation de service sous l’autorité des titulaires du « projet parental ».
[…] comment ne pas voir qu’il est injuste de programmer, avant même la conception d’un être humain, la rupture de la relation mère-enfant qui s’établira pendant la grossesse ? Nier l’importance de la vie intra-utérine dans la construction d’une personne est absurde. Les découvertes scientifiques ne cessent de confirmer que chacun naît avec l’acquis des neuf mois durant lesquels sa sensibilité se forge par interaction avec son environnement. […]
Pour légitimer cette pratique, certains veulent l’assimiler à l’adoption. Mais l’adoption est organisée dans l’intérêt de l’enfant pour pallier un accident de vie, alors que la gestation pour autrui impose cet accident de vie à un enfant, objet d’un désir d’adultes. Dans un cas, on tente de réparer une rupture précoce, dans l’autre on la programme. […]
La mère porteuse subit elle aussi une atteinte à sa dignité en prêtant son corps pour une transaction intime. La maternité n’a rien d’un travail industriel ou artisanal ; elle inaugure une histoire familiale marquée par la responsabilité d’un adulte sur le destin d’un enfant. […] Au total, que de telles dérives soient autorisées dans quelques pays n’exonère pas la France de les considérer comme inhumaines. […] L’intérêt des enfants devrait-il s’effacer devant les souffrances des adultes ? Ce sont toujours des désirs mal régulés qu’ils soient légitimes ou non qui provoquent les atteintes aux droits de l’homme."
Radeguonde
Dans quel monde veut-on nous faire vivre ?
Cette méthode vient du monde vétérinaire, nos enfants ne sont pas des animaux !
Ce n’est pas parce que la médecine peut réaliser cette prouesse que cela devient un droit moral.
Pour ceux qui, malheureusement, ne peuvent concevoir d’enfant biologiquement il reste l’adoption. Et que celles qui sont “tentées”de ne pas garder l’enfant qu’elles ont conçu (peut-être dans un moment d’égarement) le confient à ces couples malheureux.
Mais de grâce, messieurs les politiques cessez de vous prendre pour des dieux qui ont tout pouvoir même sur la vie d’autrui !
“Mère-porteuse” est une abomination aux yeux de Dieu et des humains, rien ne saurait justifier de telles pratiques !
michel
Pétition lancée par le Forum des Républicains Sociaux
http://www.thematiquefrs.org/pages/petition.html