Les instances européennes, les gouvernements des pays de l'UE, celui de F. Hollande sont pour la plupart des soutiens sans failles du gouvernement de Kiev, issu d’un coup d’Etat non constitutionnel. ce gouvernement est complice de dénis de justice pour couvrir des massacres (Odessa 2 mai 2014) -voir billet SB Les nazis tuent encore en Europe 1/2)-.
En décembre 2015 une feuille de route pour la coopération militaire Otan-Ukraine a été signée. Les forces armées de Kiev sont intégrées déjà pratiquement dans celles de l’Alliance Atlantique sous conduite des USA. Il ne manque plus que l’entrée formelle de l’Ukraine dans l’Otan… (cf. art. Réseau International, en lien)
Avec ces soutiens l’Ukraine de Kiev est devenue le « vivier » du nazisme renaissant au coeur de l’Europe. Pravy Sektor et le bataillon Azov recrutent et forment aux combats des néonazis de toute l’Europe, du Canada et des USA. Ces apprentis combattants sont souvent les descendants de ceux qui ont pu s’enfuir en Amérique après la libération de l’Europe et qui ont eu tout le loisir d’entretenir leur foi nazie autour d’eux (1).
Peut-on douter du penchant de nos alliés ukrainiens Lorsque le bataillon Azov arbore fièrement son emblème calqué sur celui des SS Das Reich, les massacreurs d’Oradour ? (voir l’image à la une de ce billet)
Quelqu’un a-t-il oublié de prévenir E. Macron, qui persiste à chercher les nazis là où il ne sont plus…
Il faudrait aussi lui expliquer que cette année encore à Kiev, les nazis «en marche» organisée avec des flambeaux ont inquiété…les populations juives, ici le lien et jusqu’aux autorités Polonaises. Elles ont manifesté leur désapprobation que soient célébrés dans un pays voisin de la Pologne les auteurs du massacre en Volhynie de 1943 à 1945, un nettoyage ethnique qui a fait entre 100 000 et 130 000 morts. Un membre des autorités au pouvoir en Pologne (Droit et justice) a déclaré que l'Ukraine n'entrerait pas dans l'Europe «si elle continuait de bâtir son identité nationale sur le culte de Stepan Bandera» (le leader du groupe armé OUN), ici le lien . En effet le Parlement Polonais a passé en juillet une résolution pour qualifier les crimes commis par l’OUN (Organisation des Nationalistes Ukrainiens, les «bandéristes») contre les Polonais durant la seconde guerre mondiale de génocide, ici le lien.
Mais la compromission de l’UE et d’autres gouvernements ne s’arrête pas à ses liens avec le gouvernement de Kiev. Chaque année au coeur de cette Europe élargie, dans les Pays Baltes les bataillons nazis sont célébrés….comme une normalité!
( Ici et là des liens)
E. Macron va nous dire que ce n’est pas vrai...avec assurance et J. Attali que tout ceci est bien qu’une simple «anecdote», pour justifier que son poulain la considère comme inexistante.
Quand le contrôle médiatique et la collusion sont tels, la contre-information est efficace et elle est acte de résistance. Ce point a été souligné il y a déjà longtemps par Gille Deleuze dans uns interview à propos de l’entrée dans la « société du contrôle» qu’il voyait déjà comme pouvant s’installer en France… si d’aventure nous n’y prenions pas gare (2)!
Résistons donc de toutes nos forces!
Notes
(1) Pour comprendre comment c'est possible, on pourra se reporter à une liste qui recense les destins d’anciens nazis morts, exécuté (finalement peu) et pour la plupart «recyclés», ici en lien
Tel ce sergent SS Lenz, qui a participé au massacre d’Oradour-sur-Glane), condamné à mort par le Tribunal militaire de Bordeaux en 1953 ; gracié ; libéré en 1958.
(2) ici le lien un passionnant interview du philosophe, Gilles Deleuze sur «l'Art et les sociétés du contrôle» Extrait de la conférence donnée dans le cadre des "Mardis de la Fondation" le 17 Mars 1987