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Depuis quelques décennies maintenant, et de façon plus insistante ces derniers jours, les élites et électeurs de gauche ne cessent d’agiter la menace du fascisme comme étant le mal absolu et un risque de mort subite pour le pays ! Cette ritournelle a fonctionné à merveille à chaque fois, tant les connaissances historiques et politiques de nos contemporains sont faibles.
Car si le fascisme est un système politique effectivement dangereux, qui se sert de la violence en la rendant légale pour faire taire ses opposants et imposer des lois iniques, à l’image plus consensuelle de nombre de gouvernements dit démocratiques, à aucun moment, selon les principes mêmes de la sociologie des courants de pensée politique, il ne peut être positionné à droite de l’échiquier politique ! Eh oui, cela en surprendra plus d’un à gauche…
Ce courant politique est initié en 1922 (PNF Parti Nationale Fasciste) par Benito Mussolini. Immédiatement après sa création, un quadriumvirat composé de Benito Mussolini, Emilio De Bono, Italo Balbo et Cesare Maria De Vecchi, organise une marche sur Rome pour forcer le pouvoir monarchique en place à nommer Mussolini chef du gouvernement eu égard sa popularité au sein des Italiens. Nous connaissons la suite. De cette histoire il semble donc nécessaire de comprendre l’état d’esprit des principaux initiateurs du fascisme…
Benito Mussolini est un socialiste convaincu, militant de la première heure, qui deviendra le numéro deux du Parti Socialiste Italien, et qui sera connu pour ses organisations de grèves dures, son rejet de la bourgeoisie et du « système », ainsi que son athéisme militant. Au début de la Première Guerre mondiale, Mussolini s’oppose à la ligne de son parti qui refuse l’entrée en guerre de l’Italie. Cela sera un point de rupture. Après-guerre, en 1919, de retour aux affaires il crée son propre parti “les Faisceaux Italiens de Combat (Fascista)”, dont le symbole est le même que celui de la République française sous la Révolution : un faisceau de licteurs représentant la force étatique sous la Rome antique). Ce parti constitué, entre autres, d’anciens camarades socialistes, deviendra en 1922 le PNF. Mussolini n’a aucunement changé d’idée, il est et demeurera toujours un « pur socialiste ».
Emilio de Bono est un officier militaire, athée revendiqué (il écrira : « l’athéisme est éclairé et rationnel, fondé sur des principes scientifiques. Je suis militaire, j’admire la raison et c’est pourquoi je suis athée. ») Après la Première Guerre mondiale, il sera en lien étroit avec le Parti Socialiste Italien cherchant à négocier un poste de ministre. Mais, c’est le PNF, alors en pleine croissance vers qui finalement il se tournera, retrouvant en Mussolini la véritable ligne socialiste.
Italo Balbo, quant à lui, sans formation particulière, s’engage très tôt en politique pour faire tomber la monarchie qu’il souhaite remplacer par une République. C’est un admirateur de la Révolution française, il a une vision radicale de la politique. A l’image de la révolution bolchevique il rêve d’imposer une République socialiste en Italie. C’est bien évidemment un franc-maçon appartenant à la Loge Giovanni Bovio, où se trouvent de nombreux cadres du PNF, c’est ainsi qu’il rejoindra Mussolini.
Enfin, Cesare Marie de Vecchi, avocat de son état, est le seul dont l’idéologie socialiste est la moins aboutie, il manifeste un soutien de principe à la monarchie, mais souhaite tout de même un système où le Roi n’a plus aucun pouvoir, une marionnette. Bien que modéré, il penche cependant à gauche et se rapproche du PNF dont la ligne socialiste lui semble compatible avec le nationalisme affiché. Il sera un des députés du PNF, et un des fondateurs du Grand Conseil Fasciste.
Ces quatre personnages sont donc ceux qui ont permis au fascisme de prendre sa place sur l’échiquier politique de 1919 à 1945. Ce système est un héritage direct des Lumières et de la Révolution française, en passant par le Bolchevisme. Il est porté par des hommes qui se reconnaissent dans le socialisme le plus « pur » où l’Etat est tout et peut tout, à l’exact opposé des pensées politiques de droite. Le fascisme est intrinsèquement de gauche, c’est son ADN. Il est né de penseurs et de politiques qui ont milité ou adhéré aux idéologies socialos gauchistes, collectivisme, hyper centralisation, contrôle étatique des biens et des personnes, bureaucratie stérile, suppression de la dissidence, concentration des pouvoirs, dérives autoritaires, athéisme militant, etc.
La prochaine fois que quelqu’un se revendiquera antifa, rappelez lui que ses fondateurs étaient des socialistes « pur jus »…
TontonJean
Très bel article. Il nous rappelle la vérité; celle que j’ai du ma à faire comprendre à mes amis. Je pense que l’on peut dire la même chose pour le national-socialisme allemand.
Ce ne sont pas des gens de droite. Relisons l’illustre sermon de Mgr Van Gallen……
LoloDJ
C’est aussi toute la force de ce mot “fachiste” : c’est que les gens ne savent pas vraiment ce que cela veut dire. Le contenu est flou. Cela fait référence à un faisceau de licteur, qui est un objet, donc en soi il ne dit rien. De plus, c’est un objet qui était déjà un symbole à l’époque de la Rome antique, c’est-à-dire que déjà à cette époque il était employé comme symbole, c’est-à-dire renvoyant à une autre signification. Autant dire qu’aujourd’hui plus personne ne sait vraiment ce que c’est.
Mais justement, c’est très pratique d’avoir un mot comme cela au contenu flou, chargé de plein de significations très graves, sans qu’on sache vraiment ce que c’est.
Un qui a magistralement illustré le principe, c’est Goscinny dans l’album “Ruée sur l’Oklahoma” de Lucky Luke : un apprenti-journaliste malfaisant qui abuse du mot “inique” dans tous ses articles répond à Lucky-Luke qui lui en fait la remarque : “C’est un joli mot… De plus les citoyens ne le comprennent pas. alors ils lui donnent la signification qu’ils veulent.” C’est génial.
D'Haussy
“Il est né de penseurs et de politiques qui ont milité ou adhéré aux idéologies socialos gauchistes, collectivisme, hyper centralisation, contrôle étatique des biens et des personnes, bureaucratie stérile, suppression de la dissidence, concentration des pouvoirs, dérives autoritaires, athéisme militant, etc.”
La république est fasciste alors… 🤔😁
cadoudal
Mussolini doit tout au camarade Lénine, exilé comme lui en Suisse.
C’est ce dernier qui le remarquera, le financera , lui donnera son carnet d’ adresses, le lancera en politique.
Il le confiera à la secrétaire du Komintern , la camarade Balabanoff.
Lénine dira de Mussolini : “notre meilleur agent en Occident “.
Le fascisme est un produit 100 % bolchevique.
LoloDJ
C’est intéressant, mais pourriez-vous donner vos sources d’information ?
cadoudal
Anne KLING “les révolutionnaires juifs” -feb 2013 ED MITRA- notice BALABANOFF
par ailleurs le père de Mussolini endormait le petit Benito en lui lisant du Marx;
il lui avait mis une médaille de Marx autour du cou.
ce n’est pas une éducation chouanne.
ExtraEcclesiamnullasalus
Très peu de personnes semblent connaître l’article suivant, paru le 16 juillet 1928, dans la publication berlinoise nationale-socialiste, Der Angriff (L’Attaque), rédigé par le Dr. Joseph Goebbels, propagandiste en chef du Troisième Reich, intitulé : “Warum sind wir Sozialisten ?” (Pourquoi sommes-nous des Socialistes ?).
Ci-dessous, l’article dans la langue de Goethe :
“Wir sind Sozialisten, weil im Sozialismus, das heißt im schicksalsmäßigen Angewiesensein aller Volksgenossen aufeinander die einzige Möglichkeit zur Erhaltung unserer rassemäßigen Erbgüter und damit zur Wiedereroberung unserer politischen Freiheit und zur Erneuerung des deutschen Staates sehen.
Der Sozialismus ist die Befreiungslehre des Arbeitertums, und da der Aufstieg des vierten Standes und seine Einfügung in den politischen Organismus unseres Vaterlandes unlösbar mit der Brechung des gegenwärtigen Sklavenzustandes und der Wiedergewinnung der deutschen Freiheit auf das Innigste verknüpft ist, darum ist der Sozialismus nicht nur eine Angelegenheit dieses unterdrückten Standes, sondern darüber hinaus Sache aller, denen die Befreiung des deutschen Volkes aus der Sklaverei Sinn und Zweck aller Gegenwartspolitik ist. Der Sozialismus erhält so seine eigentliche Formgebung erst durch seine bedingungslose Waffenbrüderschaft mit den vorwärtsstrebenden Energien eines neu erwachenden Nationalismus. Ohne ihn ist er nichts, ein Phantom, eine erdachte Theorie, ein Luftgespinst, ein Buch. Mit ihm alles, die Zukunft, die Freiheit, das Vaterland!
Es war die Sünde des liberalen Bürgertums, im Sozialismus die staatsbildenden Kräfte zu übersehen und damit seine formgebende Energie in antinationalen Tendenzen leerlaufen zu lassen. Es war die Sünde des Marxismus, den Sozialismus zu einer Lohn- und Magenlehre zu degradieren und ihn damit in einen Gegensatz zum Staat und zur Verfechtung seiner nationalen Existenz hineinzumanövrieren. Aus diesen beiden Erkenntnissen heraus folgern wir die begriffliche und politische Bestimmung des Wesens eines neuen sozialistischen Gefühls, das seiner Natur nach nationalistisch, staatsbildend, befreiend und aufbauend ist.
Das politische Bürgertum ist eben im Begriff, von der Bühne der historischen Gestaltung abzutreten. An seine Stelle rückt der bis heute unterdrückte Stand des schaffenden Volkes der Faust und der Stirn, das Arbeitertum, um seine geschichtliche Mission zu beginnen. Seine Eingliederung in den nationalen Organismus ist verbunden mit einem zähen, erbitterten Ringen um die politische Macht. Begonnen hat dieser Kampf im Wirtschaftlichen, endigen wird er im Politischen. Es geht nicht nur um mehr Lohn, nicht nur um die Festlegung der Arbeitszeit – wenngleich wir nie verkennen dürfen, dass diese Forderungen einen wesentlichen und vielleicht den überragenden Bestandteil des sozialistischen Wollens ausmachen -, es geht vielmehr darum, einen kraftgeladenen, verantwortungswilligen Stand in den Staat mit einzugliedern, ja vielleicht ihn zur Dominante der zukünftigen Politik des Vaterlandes zu machen. Das Bürgertum will diese Willenskräfte des Arbeitertums nicht anerkennen. Der Marxismus hat sie auf eine Ebene gedrängt, auf der sie sich nicht entfalten können, vielmehr verkümmern und erstarren müssen. Und während das Arbeitertum in seinen marxistischen Fronten allmählich sich leerläuft und langsam an diesem Leerlauf verblutet, haben Bürgertum und Marxismus sich längst auf der Linie des Kapitalismus geeinigt und sehen nunmehr ihre erste und wichtigste Aufgabe darin, unter verschiedener Maske und in geschickt verteilten Rollen die Kräfte des Sozialismus allmählich aber sicher auszuschalten und zum Schluss vollkommen versanden zu lassen.
Wir sind Sozialisten, weil für uns die soziale Frage der Notwendigkeit und der Gerechtigkeit und darüber hinaus der staatlichen Existenz unseres Volkes, nicht aber eine Sache billigen Mitleids oder gar beleidigener Sentimentalität ist. Der arbeitende Mensch hat Anspruch auf ein Leben, das seinen Leistungen entspricht, und wir haben nicht die Absicht, für ihn um sein Recht betteln zu gehen. Dass er verantwortlich eingegliedert wird in den staatlichen Organismus, das ist nicht allein für ihn, sondern für die Gesamtheit der Nation eine Existenzfrage. Es geht um mehr als um den Achtstundentag. Es geht um die Formung einer neuen staatlichen Bewusstheit, die jeden schaffenden Volksgenossen umschließen soll. Und da die politischen Mächte der Gegenwart nicht willens sind, diese Bewusstheit zu schaffen, es auch gar nicht sein können, deshalb muss der Sozialismus durchgefochten werden. Er ist eine Kampfparole nach innen und nach außen. Seine Spitze richtet sich innerpolitisch gegen die Bürgerparteien und gegen den Marxismus zugleich, weil beide die geschworenen Feinde des kommenden Arbeiterstaates sind. Sie richtet sich außenpolitisch gegen alle Mächte, die unsere völkische Existenz und damit die Möglichkeit eines kommenden sozialistischen Nationalstaates bedrohen.
Der Sozialismus ist nur durchführbar in einem Staat, der nach innen einig und nach außen frei ist. Beide Ziele, die innere Einheit und die äußere Freiheit, sind uns durch die Schuld von Bürgertum und Marxismus verloren gegangen. Diese beiden Machtgruppen sind überhaupt, so national und sozial sie sich immer gebärden mögen, die geschworenen Todfeinde eines sozialistischen Nationalstaates.
Darum gilt es, diese beiden Machtgruppen politisch zu brechen. Damit ist die Front des deutschen Sozialismus klar aufgewiesen und unser Weg zwangsläufig vorgezeichnet.
Gegen das politische Bürgertum: für den echten Nationalismus!
Gegen den Marxismus: für den wahren Sozialismus!
Für den ersten deutschen Nationalstaat sozialistischer Prägung!”
Fin de citation.
J’ai pu trouver une traduction en ligne mais elle reprend des éléments qui ne figurent pas dans le texte allemand ci-dessus (expurgé de certains passages de l’article rédigé par Goebbels ?) :
“Nous sommes socialistes parce que nous voyons dans le socialisme, qui est l’union de tous les citoyens, la seule chance de conserver notre héritage racial et de récupérer notre liberté politique et rénover notre État allemand.
Le socialisme est la doctrine de la libération pour la classe ouvrière. Il favorise la montée de la quatrième classe et son incorporation dans l’organisme politique de notre patrie, et il est inextricablement lié à la rupture de l’esclavage présent, recouvrant la liberté allemande. Le socialisme, par conséquent, n’est pas simplement une question relative à la classe opprimée, mais celle de tous, pour libérer le peuple allemand de l’esclavage et est l’objectif de la présente politique. Le socialisme atteint sa véritable forme qu’au travers d’une fraternité de combat total avec les énergies d’avant-garde d’un nationalisme nouvellement réveillé. Sans le nationalisme il n’est rien, seulement un fantôme, rien qu’une théorie, un château dans le ciel, un livre. Avec lui, il est tout, l’avenir, la liberté, la patrie !
Le péché de la pensée libérale a été de négliger les forces de construction de la nation du socialisme, laissant ses énergies partir dans des directions antinationales. Le péché du marxisme a été de dégrader le socialisme en une question de salaires et d’estomac, de le mettre dans une situation de conflit avec l’État et son existence nationale. Une compréhension de ces deux faits nous conduit à un nouveau sens du socialisme, qui voit sa nature nationaliste, de renforcement de l’État, libératrice et constructive.
Le bourgeois est sur le point de quitter la scène historique. À sa place viendra la classe productive des travailleurs, la classe ouvrière, qui a été opprimée jusqu’à aujourd’hui. Elle commence à remplir sa mission politique. Elle est impliqué dans une lutte dure et amère pour arriver au pouvoir politique, tandis qu’elle cherche à faire partie de l’organisme national. La bataille a commencé dans le domaine économique ; elle finira dans le politique. Ce n’est pas seulement une question de salaires, ni seulement une question de nombre d’heures de travail par jour – bien que nous ne pourrons jamais oublier que c’est là une partie essentielle, peut-être même la plus importante de la plate-forme socialiste – mais beaucoup plus une affaire d’intégration d’une classe puissante et responsable dans l’État, peut-être même d’en faire la force dominante des politiques futures de la patrie. La bourgeoisie ne veut pas reconnaître la force de la classe ouvrière. Le marxisme la corsète dans un carcan qui la ruine. Alors que la classe ouvrière, se vidant de son sang, se désintègre peu à peu dans le marxisme, la bourgeoisie et le marxisme se sont entendus sur les lignes générales du capitalisme, et ont pour tâche maintenant de protéger et défendre cet état des choses de diverses manières, souvent dissimulées.
Nous sommes socialistes parce que nous voyons la question sociale comme une question de nécessité et de justice pour l’existence même d’un État pour notre peuple, non pas une question de pitié bon marché ou de sentimentalisme insultant. Le travailleur réclame un niveau de vie qui correspond à ce qu’il produit. Nous n’avons pas l’intention de mendier pour ce droit. L’intégrer dans l’organisme étatique n’est pas seulement une affaire importante pour lui, mais pour la nation toute entière. La question est plus large que la journée de huit heures. Il s’agit de former un nouvel état de conscience qui inclut tous les citoyens productifs. Étant donné que les pouvoirs politiques actuels ne sont pas capables ni désireux de créer une telle situation, le socialisme doit se battre pour l’atteindre. Il est intérieurement et extérieurement un slogan de la lutte. A l’intérieur, il vise en même temps les partis bourgeois et le marxisme, parce que les deux sont des ennemis jurés de l’État ouvrier à venir. A l’extérieur, il est dirigé contre tous les pouvoirs qui menacent notre existence nationale et l’avènement de l’État national-socialiste.
Le socialisme n’est possible que dans un État qui est uni au niveau national et libre au niveau international. La bourgeoisie et le marxisme sont responsables de ne pas avoir atteint les deux objectifs, l’unité nationale et la liberté internationale. Peu importe que ces deux forces se présentent comme nationales et sociales, elles sont les ennemis jurés d’un État national-socialiste.
Nous devons donc briser politiquement ces deux groupes. Les lignes du socialisme allemand sont nettes, et notre chemin est dégagé.
Nous sommes contre la bourgeoisie politique, et pour un authentique nationalisme !
Nous sommes contre le marxisme, mais pour un vrai socialisme !
Nous sommes pour le premier État national allemand de nature socialiste !
Nous sommes pour le Parti national-socialiste des travailleurs allemands !”
Fin de citation.
svajef
Merci pour ce précieux rappel !
Même si je ne suis pas d’accord avec la notion de gauche/droite, qui ne peut rien dire : https://lesalonbeige.fr/non-le-clivage-gauche-droite-na-pas-de-sens/
D’autres mots seraient plus approprié pour désigner le clivage dont il est question.
Bref, toujours est-il qu’on peut rappeler les classiques de Jean Daujat et Jean Ousset pour comprendre les fondements philosophiques des mouvements modernes : libéralisme, fascisme, nazisme, communisme, marxisme.
Pour mettre l’eau à la bouche : “les mots eux-mêmes ne seront plus utilisés pour l’être qu’ils désignent, mais pour la force qu’ils dégagent. Une sorte de vertu incantatoire. Sens dynamique, non littéral.
Soit, par exemple, les mots : peuple, progrès, liberté, démocratie, fascisme…, etc. Pense-t-on qu’ils servent à désigner quelque chose de bien défini ? Ce sont des forces qu’on cherche à mettre en branle en les employant. Ils ne servent pas à l’expression de la pensée. Ils servent à l’action.” (Jean Ousset, Marxisme et Révolution – En finir avec le marxisme)
JLAURENTIE
Bonjour,
Dans le fond vous avez raison, l’échiquier politique est bien plus subtile qu’une simple dichotomie binaire…
Cependant, dans la forme, il est bon de se souvenir que cette répartition des idées a été initiée au moment de la Révolution française, où les députés favorables au maintient de la monarchie étaient assis du côté droit. Et donc ceux favorables à un renversement de la table, que nous qualifierons aujourd’hui de “progressistes” et de “mondialistes”, prenaient place à gauche du président de l’assemblée. Tout cela remontant aux notions de bon et de mauvais tel que décris dans la Bible mais aussi dans de nombreuses civilisations pré-chrétienne, où la droite représentait le bien, la place valorisée. Il reste donc un petit quelque chose de ce classement qui parle des idées….
BlueMan
Il suffit de prendre connaissance du Manifeste fasciste de 1919 pour comprendre immédiatement que le fascisme n’est pas une émanation de la droite ou de l’extrême droite mais définitivement du socialisme radical.
ATTACHEZ VOTRE CEINTURE, vous allez tomber sur le cul, et prendre conscience des immenses mensonges de la gauche :
https://www.blueman.name/Liens_Et_Informations_Diverses_Et_Variees_Du_Moment.php?IdNews=85215