Extraits de l'entretien qu'il a accordé le 15 août :
"L’homosexualité est un fait, ce n’est pas un choix. Le choix est dans la manière de vivre cet état de fait et particulièrement lorsqu’on est chrétien Ce n’est pas parce qu’on est homosexuel qu’on n’a pas le droit d’aimer et d’être aimé. En revanche, je crois que l’erreur de ceux qui ont réclamé le mariage, c’est d’avoir voulu employé le terme mariage. Le mariage c’est l’union d’un homme et d’une femme. Pour les autres situations, pourquoi pas un contrat d’union civile qui donne les mêmes droits qu’à un couple hétérosexuel. C’est déjà le cas du Pacs. Quant aux manifestations, plutôt bon enfant au début elles ont été récupérées par la suite. Je pense aussi que les enfants n’avaient pas à être dans ces manifestations. Ce n’était pas leur place. Parmi ces enfants, de 7, 8, 10 ans, quand ils auront 18 ou 19 ans, l’un ou l’autre se découvrira peut-être homosexuel. Vers qui vont-ils se tourner pour parler de ce qu’ils découvrent en eux et de ce qu’ils vivent quand ils se souviendront que leurs parents les ont emmenés dans des manifestations dans lesquelles se sont exprimés des gens de manière agressive et violente à l’égard des homosexuels ?"
Un peu plus loin :
"On parle du droit à l’enfant mais pas du droit de l’enfant. Son droit, dans la mesure du possible, c’est d’avoir une maman et un papa. Ça ne veut pas dire que deux papas ou deux mamans ne s’occuperont pas bien d’un enfant, ce n’est pas la question".
Pour finir :
"quand je vois la fatigue des prêtres qui se donnent sans compter, je souhaiterais que l’Eglise étudie la possibilité d’ordonner prêtre des hommes mariés qui pourraient, comme les diacres, continuer à exercer leur activité professionnelle. Qu’est-ce qui est important, permettre aux communautés chrétiennes d’avoir un prêtre proche et surtout l’Eucharistie, ou de se crisper sur la question du célibat ? Sans pour autant, bien sur remettre en cause le célibat (…)
Peut-être des femmes diacres, ce serait une première étape. L’essentiel, c’est d’avancer".
Non l'essentiel c'est la fidélité à l'Eglise, Mater et Magistra, qui seule fait avancer.