Tandis qu'un sondage tente de remettre l'euthanasie au coeur du débat politique (une proposition de loi a été déposée en même temps au Sénat et qui sera discutée le 16 novembre), profitant de façon morbide du moment où l'on va fleurir la tombe de ses ancêtres, un documentaire apporte un témoignage intéressant sur les soins palliatifs.
L'histoire est celle d'un fils qui accompagne son père en fin de vie. Ce dernier lui fait promettre de mettre fin à ses jours au moment où il le lui demandera. Ce à quoi son fils est disposé. Son père est aux soins palliatifs de la maison médicale Jeanne Garnier dans le XVe arrondissement de Paris. Jamais il ne lui demandera de le tuer. Et pour cause. Ce documentaire est à voir en avant-première mercredi 3 novembre à 20 heures.
Denis Merlin
Il me semble que l'”euthanasie” constitue une assassinat (ou un homicide, si l’on veut) et non un meurtre.
Cet assassinat a pour mobiles la pitié (du moins, car les mobiles sont incontrôlables, il aurait pour mobile la pitié), ou l’eugénisme ou le lucre (etc).
Ce n’est pas donc pas le “meurtre de l’euthanasie”, mais l'”euthanasie” tout court. Ou alors l'”assassinat pour motifs prétendument humanitaires”.
DAGUET
Nous savons tous que les résultats des sondages dépendent de la façon dont les questions sont posées : il serait intéressant d’avoir un sondage avec des questions qui différencieraient explicitement la différence entre euthanasie, acharnement thérapeutique et soins palliatifs.
Dominique Daguet