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Tribune libre

L’essentiel manque dans les décisions prises contre SHEIN : l’éthique et la morale

L’essentiel manque dans les décisions prises contre SHEIN : l’éthique et la morale

Voilà une entreprise qui se permet de (faire) produire et distribuer des objets que je n’ose nommer. Des objets qui permettent au genre humain de s’adonner à la pire des dépravations qui puisse exister dans le monde, fût-elle imaginaire puisqu’il s’agit de poupées en plastique : la perversion de l’abus sexuel des petits, ou même des tout-petits.

Oh ! L’on sait que même en France certains se laissent séduire par cela, capturés par le mal pourrait-on dire. Il reste que ces pratiques sont, Dieu merci, hors de l’imagination de 99,99999999 % des êtres humains. Ou même davantage. Hors de l’imagination, car c’est autre chose que la morale apprise et de l’imaginaire créée par l’éducation, les lectures et les jeux qui empêchent l’homme d’imaginer et désirer la chose, c’est la nature même des êtres créés qui est ainsi. Elle l’est autant dans le monde animal que dans celui des humains. Que l’on cite une seule espèce animale qui contredise le propos, etc. …il n’en est pas. Aussi l’on peut se demander d’où vient que le mal, ce mal là… se répande. En France, la sexualisation de la jeunesse adolescente dut y contribuer mais il y a pire sans doute car, dès les années 60 et la révolution de 1968, certaines figures connues passèrent par cette étape de sexualisation des moins de 10 ans. Leur responsabilité est terrible.

Il reste aussi que ces pratiques sont (encore ?) condamnées partout. SHEIN distribue sans doute ces objets partout dans le monde. Pourtant la France, si prompte à condamner moralement tel ou tel pays étranger qui se comporterait autrement qu’elle eût voulu qu’il fût (Israël), n’a pas saisi l’ONU au travers du Conseil des droits de l’homme et de l’UNICEF ! C’est incompréhensible.

La France n’a pas non plus demandé aux autorités chinoises de bannir à jamais cette fabrication et ce commerce. On se contente de dire à SHEIN : « C’est pas bien ! Si vous recommencez, on se fâchera pour de bon » (Roland Lescure).

On dira peut-être qu’il vaut mieux laisser les pervers s’adonner à leur perversité sur des objets factices que sur la prunelle de nos yeux, nos tout-petits. Je ne le crois pas ; on ne lutte pas contre un mal en acceptant qu’un autre existe. Protégeons les petits et participons aux luttes contre ces abominations ; ce sera là bonne action. Mais aussi… Ne devrait-on pas non seulement fermer tout commerce avec ces sociétés coupables de cette abominable histoire, mais aussi les faire disparaître dans les oubliettes de l’Histoire et déporter leurs dirigeants dans un nouveau Cayenne.

On devrait le faire car, sinon, nous nous rendrions complices par non-dénonciation des monstruosités que SHEIN et d’autres encouragent dans le monde entier !
Se taire devant cela… Fermer les yeux ? Oublier, ignorer ? Monstrueux !

Bertrand du Boullay

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