Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Cela se passe aujourd’hui et maintenant, quelque part en France, en
pleine légalité et par application de la loi Leonetti. Un jeune homme –
appelons-le Hervé – dans le coma depuis plusieurs années après avoir été
victime d’un accident de la route, a fait l’objet d’une décision
d’« arrêt de soins ». Non pas des soins d’acharnement, d’interventions
lourdes et pénibles. Non : on lui a supprimé la nourriture, et réduit de
manière drastique la quantité de liquide administrée. De 3 litres en
24 heures, son hydratation a été ramenée à quelque 100 ml sur la même
période."
Cette personne va ainsi mourir de faim et de soif, comme le permet la loi Leonetti, que certains considèrent "équilibrée". Et c'est sur ce genre d'ignominie que s'appuie le lobby de l'euthanasie pour demander la légalisation de la mise à mort rapide des patients.
Et cette personne dans le coma pleure lorsque ses médecins (ou ses bourreaux, on ne sait plus) entrent dans sa chambre d'hôpital.