"Nous avons été victimes d'un coup monté par ce que l'on appelle un "fixeur". Un "fixeur" est une personne qui permet aux journalistes de récupérer des témoignages dans les cités. Celui-ci voulait visiblement régler ses comptes avec les médias.
Dans le cadre d'un dossier du Point (n° 1985) sur l'immigration, nous cherchions à entrer en contact avec des femmes de maris polygames. Pendant plusieurs jours, nous avons lancé de nombreuses pistes afin de récupérer des témoignages. […] Sonia Imloul, auteure d'un rapport sur la polygamie en 2009 pour l'institut Montaigne, nous a proposé vendredi dernier de faire une interview par téléphone d'une femme de mari polygame. […] Vers 19 heures, nous avons appelé le contact donné, un certain Abdel, "le fixeur", qui se disait par ailleurs membre d'une association. Ce dernier, qui attendait notre appel, nous a proposé de le rappeler dix minutes plus tard afin d'effectuer l'interview d'une femme de mari polygame. Durant trois quarts d'heure, nous avons parlé au téléphone avec ce témoin qui se révèle aujourd'hui faux. À aucun moment nous n'avons décelé un quelconque piège."
L’hebdomadaire Le Point s’est fait piéger
Articles liés
1 commentaire
Publier une réponse
Vous devez avoir un compte pour publier un commentaire
C.B.
“À aucun moment nous n’avons décelé un quelconque piège. D’autant que Sonia Imloul s’était portée garante de son contact.”
On peut donc se poser des questions sur la valeur des écrits de Sonia Imloul “auteure d’un rapport sur la polygamie en 2009 pour l’institut Montaigne”.