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Histoire du christianisme

Linceul de Turin : la datation au Carbone 14 est fausse

LinceulL’institut de l’accélérateur radiocarbone d’Oxford avait conclu, dans une étude publiée en 1988, que le linceul de Turin n’était pas authentique. Or, son directeur, Christopher Bronk Ramsey, a déclaré il y a quelques jours à la BBC qu’il s’était peut-être trompé en le datant de 1260 à 1390 après Jésus-Christ. De nombreux savants avaient déjà critiqué cette datation, mais l’aveu de ce scientifique est un véritable pavé dans la mare.

En 2005, une étude avait prouvé que l’échantillon prélevé pour les analyses n’était pas représentatif. Les parties de l’échantillon qui avaient été transmises aux 3 laboratoires pour la datation n’étaient pas semblables en termes de concentration en carbone 14. 3 experts en textiles anciens ont observé un cliché de l’échantillon prélevé avant sa subdivision. Tous 3 ont repéré un raccommodage couvrant en partie les échantillons prélevés. L’échantillon analysé était donc issu d’un racommodage qui aurait été effectué après le XIIIe siècle. Par ailleurs, la procédure n’avait pas été respectée : un seul échantillon avait été prélevé au lieu des 7 qui auraient dû être examinés et aucune analyse microscopique ou chimique n’avait été faite.

A l’inverse, les indices d’authenticité sont multiples :

  • Un tissu parfaitement identique au saint suaire, provenant du fort de Massada (Israël) est conservé dans le Musée de Jérusalem. Sa datation a été prouvée et tous les détails de sa fabrication prouvent qu’il vient du même atelier de tissage que celui du saint suaire.
  • Les pollens trouvés sur le linceul jouent un rôle important. Chaque pollen a une origine spécifique et ceux trouvés sur le linceul proviennent d’Anatolie et de Jérusalem, ainsi que du Bosphore, ce qui accrédite l’idée selon laquelle le saint suaire, parti de Jérusalem, serait  passé par l’Anatolie, Edesse et Constantinople.
  • Les empreintes de monnaie inscrites dans le linceul au niveau des paupières, apposées pour fermer les yeux du mort, sont parfaitement similaires à d’autres exposées à Budapest, qui datent de l’an 30 après Jésus-Christ.

Michel Janva

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14 commentaires

  1. La plupart des datations utilisées par les “savants”pour étayer leurs théories sont sujettes à caution.Par exemple,les évolutionnistes ont absolument besoin d’un temps extrêmement long pour que le “hasard” joue son rôle d’organisateur(sic)Ils rajoutent à la louche des milliards d’années.Les historiens se trompent sur les dynasties égyptiennes que les scribes avaient truquées par souci de plaire aux pharaons.etc…Ne nous laissons pas duper par la propagande.Il suffit de regarder avec les yeux le Linceul pour voir qu’il s’agit là ,pour le moins,d’un personnage “hors du commun”.Le mode d’impression de ce tissu est totalement inexpliqué.Comme le Linceul, laissons-nous impressionner par le Christ.Merci

  2. Dans “enquête sur le St Suaire”, éditions Rémi Perrin 2000, Daniel Raffard de Brienne avait fait la synthèse de tout le dossier scientifique.
    Une démonstration magistrale, pointue et levant tous les doutes sur l’authenticité du St Suaire. Cet ouvrage fut complété par l’opuscule “désinformation autour du St Suaire” en 2005.
    A lire absolument pour qui veut savoir argumenter sur le sujet.

  3. Le bosphore est un détroit qui relie la Mer Noire à la Mer de Maramara et sépare Istambul en deux parties (européenne et asiatique)

  4. Bravo pour votre article,
    peut être peut on rendre hommage
    au Frère Bruno Bonnet Eymard, qui a réfuté la datation le premier, de manière scientifique.

  5. Très bien, mais même si le linceul date bien du Christ, on ne dit toujours rien de celui qui s’y trouve.

  6. Je vous recommande cette analyse très, très bien menée concernant le Saint Suaire:
    http://pagesperso-orange.fr/gira.cadouarn/index.htm

  7. Quant à dire quelle personne a été ensevelie dans ce linceul. Si la science agnostique ne peut le dire. La coïncidence totale avec la Passion du Christ permet d’avoir une certitude de niveau scientifique et de répondre: le Christ! A moins que les évangiles n’aient été écrits par des faussaires connaissant l’existence de cet objet dont la physique démontre qu’il n’a pas été fait de main d’homme. Ce qui est évidemment absurde!
    Ne soyons pas tièdes comme ce physicien atomiste (pourtant membre de l’Emmanuel) qui rechigne à reconnaitre l’évidence avec des arguments du type: ” Certains ont cru pouvoir déduire l’authenticité du Suaire de Turin comme linceul historique du Christ, à partir de la perfection de cette imagerie. C’est, bien entendu, un sophisme, dans la mesure où nous ignorons tout de la façon dont une image si parfaite s’est formée sur ce “vrai” linceul.” [en quoi le mystère de sa formation devrait-il dévaluer cette relique ? Parce que cela ferait un miracle de plus et donc de trop ?] ” Il ridiculise même ceux qui ont voulu démontrer son authenticité évoquant : ” cette question de l’authenticité ressassée ad nauseam ? ”

  8. Du VIVANT du Christ, on pouvait Le voir comme vous et moi… sans croire qu’il était le Christ : c’est tout le sujet de l’Évangile d’aujourd’hui-même ! (Jn 9,1-41)
    Alors, le Linceul… On pourrait apporter une masse de preuves scentifiques absolument irréfutables qu’il s’agit bien de celui du Christ, ce ne serait pas sans intérêt. Mais ce ne serait pas non plus un sujet de foi : par conséquent, ne nous formalisons pas plus que de mesure sur les impostures scientifiques de type “carbone 14″…

  9. Euh … ca change quoi que le Christ fut couché mort dans ce linge ou non ?

  10. Denis Merlin a déjà heureusement corrigé l’énormité faisant du Bosphore un fleuve !
    Par ailleurs, êtes-vous sûr que le Linceul ait franchi la Mer Noire pour aller à Odessa, au Sud de l’Ukraine ?
    Ce qui est attesté est son passage de Jérusalem vers l’Anatolie (à Edesse) et vers Constantinople…

  11. La foi n’est pas en cause par contre ce qui l’est c’est la crédibilité des scientifiques qui étaient arrivés à une datation erronée (13eme/14eme siècle) et dons les résultats des recherches ont été largement diffusés dans les médias. Il apparaît, aujourd’hui, de manière de plus en plus certaine que le suaire date bien de l’époque du Christ, que les taches de sang sont bien du sang humain et non de la teinture comme d’autres l’on affirmés et que l’image dont, malgré les techniques modernes, on est toujours incapable de reproduire la façon dont elle a pu imprimer la fibre est bien celle d’un crucifié. Ajoutez à cela la localisation des plaies, l’écoulement sanguin ainsi que les marques de flagellations et nous avons devant les yeux une relique des plus troublante.

  12. @ Vince :
    Ca change quoi ?
    Rien pour les croyants.
    Tout pour les non-croyants qui sont incapables de dire comment cette image a été générée, car les scientifiques sont toujours incapables d’en refaire une ayant les même propriétés.

  13. voilà au moins une chose que les “grands” médias n’ébruiteront pas. Contrairement à l’affaire d’une certaine FAUSSE pierre tombale sur laquelle était marqué : “Jacques, frère de Jésus, fils de Marie”.

  14. J’étudie les tissus de Masada depuis longtemps. On n’a JAMAIS trouvé de tissu semblable à celui du Linceul de Turin.Ni à Masada ni ailleurs.Si vous êtes si bien renseigné,envoyez-moi le n° de réf. du tissu en question,ainsi que le n° du catalogue dans lequel il est répertorié.
    Merci.

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