Intervention de l'abbé Pagès à l'OSCE le 26 septembre :
"Les responsables de la chose publique
devraient considérer que si l’acte de foi suppose la liberté, en sorte
que le droit à la liberté religieuse persiste même en ceux qui ne
satisfont pas à l’obligation de chercher ou d’adhérer à la vérité
pourvu, certes, que soit préservé l’ordre public juste, ce droit est
cependant donné pour que les hommes adhèrent à la Vérité, et non pas parce qu’ils y adhèrent, pour qu’ils agissent selon leur conscience, et non pas parce qu’ils
agissent selon leur conscience. C’est bien parce que la liberté n’est
pas le droit de faire n’importe quoi, même sous prétexte de religion,
mais le pouvoir de choisir le bien (Jn 8.35-36), que l’autorité publique
a le devoir et le pouvoir de déterminer les limites de la liberté
religieuse, par des règles juridiques conformes aux exigences du bien
commun et de l’ordre moral objectif (CEC n°2109). Si donc il n’y a pas
de liberté sans relation à la Vérité, le droit à la liberté religieuse
peut-il être seulement l’exemption de contrainte pour agir ou non selon
sa conscience, ou bien implique t-il aussi le droit à n’être pas
trompé ? A ce sujet, je voudrais réfuter les affirmations du distingué
représentant de l’EMISCO : il n’y a jamais eu ici d’attaque contre des
personnes, mais seulement le souci de dénoncer les enseignements
incitant à la violence sous un prétexte religieux.
Salut et Miséricorde voudrait attirer
l’attention sur le fait que l’islam est un projet politique qui, ne
distinguant pas l’ordre temporel de l’ordre spirituel, est contraire à
la laïcité, et que d’autre part et en conséquence l’Occident ne peut pas
accepter le développement de l’islam sans rejeter son identité issue de
l’accueil de la Parole du Christ : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »
(Mc 12.17). Or, nous constatons actuellement en France une perversion
de la laïcité. Ainsi, M. Peillon, Ministre de l’Éducation nationale, ne
cache pas sa haine de l’Église, jusqu’à prétendre se servir de son
autorité pour créer une nouvelle religion qui arrache du cœur des
enfants la religion de leurs parents. Un tag sur la porte d’une mosquée
suscite les réactions indignées du Gouvernement, mais des dizaines de
profanations d’églises ne font de sa part l’objet d’aucune
considération. On interdit la crèche et le sapin de Noël dans l’espace
public, mais on célèbre officiellement et partout la fin du ramadan.
Logique si bien exprimée par le Maire de Strasbourg : « Nous servons de la viande halal par respect pour la diversité, mais pas de poisson le vendredi par respect pour la laïcité »
(11.04.11). La loi de séparation de l’Église et de l’État est de plus
en plus ouvertement bafouée par le financement public de la construction
de mosquées. Et puisque ce matin le distingué représentant de la France
n’a pas répondu, nous réitérons notre demande, devant vous tous,
distingués défenseurs de la liberté religieuse, de voir l’État français
exiger de toutes les organisations musulmanes présentes sur le sol
national l’inscription dans leur charte du droit à changer de religion,
où à défaut leur dissolution. Je vous remercie de votre attention."
crockett
Contraire à la laîcité mais bien en accord avec l’hallahicite de nos très mauvais dirigeants…
Capitaine nemo
Lire: “Reconquista ou mort de l’Europe : L’enjeu de la guerre islamique”, de René Marchand, pour mieux comprendre ce qu’est l’islam.
En tout cas, pas une simple religion, et en contradiction avec la laïcité à la française.
REANT
Excellente et courageuse intervention. L’Islam n’est que conquête en vue de la soumission du monde à la loi (qui n’est pas celle de l’amour). La censure sur ce sujet, sous prétexte de respecter les musulmans, est trop grande. Si nous respections vraiment les musulmans, nous aurions à cœur de dévoiler ce que nous pensons de l’Islam.
http://www.mauvaisenouvelle.fr/?article=france-france-dar-al-islam–191
c
Lire “interroger l’islam” de l’abbé Guy Pagès, remarquable.
Je trouve que René Marchand a malheureusement tendance à confondre César et Dieu dans sa vision de l’Eglise catholique (ou plus exactement de ces clercs dont certains n’ont malheureusement pas la valeur du Père Pagès dans la proclamation de la Vérité).
L’immigration invasion musulmane n’est pas la faute du catholicisme ( si sans doute il y a trop de catholiques tiédasses qui ont oublié l’obligation d’annoncer la Bonne Nouvelle au monde entier) mais des Européens sans foi (et notamment des élites depuis le siècle des Lumières au minimum) qui ont oublié que l’Europe non chrétienne est condamnée à disparaitre.
saint-plaix
“Des Européens sans foi qui ont oublié que l’Europe non chrétienne est condamnée à disparaitre”….
Que voilà une juste remarque!
Mais alors, c, allez jusqu’au bout du raisonnement!
Ce qui est condamnable, c’est tout projet politique fondé d’abord sur la tyrannie de la laïcité!
Je regrette infiniment que l’abbé Pages n’ait pas insisté sur cet aspect fondamental de la légitimité du projet politique! La laïcité érigée en dogme et/ou en système ne peut mener socialement nulle part à terme!
Il est évident que faute d’un retour à la foi catholique et populaire, c’est un autre projet religieux qui le remplacera, et ce ne sera certainement pas le laïcisme!
Thomas
Merci au Salon Beige de relayer le travail remarquable de l’abbé Pagès sur le mahométisme !
PAX +
Xavier
Ce courageux abbé n’avait que 2 minutes pour s’exprimer sur ce sujet… Il faut donc lui excuser de n’avoir pas assez insister, faute de temps
Justin
En 2 minutes il a dit l’essentiel et l’a bien dit.
Cette parole forte a de quoi susciter un éveil. Mais quant à l’action, je ne crois pas que l’OSCE puisse y changer quoi que ce soit…
p.r.
Bravo pour les vidéo, textes, ouvrages, conférences de l’abbé Pagès sur l’Islam.
Tous les diocèses devraient avoir un ou plusieurs prêtres spécialisés comme lui dans la conversion des musulmans.
Jésus a demandé à ce que soient faits des disciples de toutes les nations : le travail de conversion n’est pas une option, c’est une mission fondamentale de l’Eglise.
Les évêques et les prêtres devraient être en première ligne pour lutter contre l’islamisation et pour la christianisation.