Dans la continuité de l'encyclique (n°67), l'observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies à New York, Mgr Celestino Migliore, a déclaré :
"[I]l existe, indubitablement, la perception inquiète que sans une réforme précise de son mode de décision l'ONU pourrait glisser vers une dangereuse perte d'importance […] la question réside dans la volonté politique de chaque Etat membre de l'organisation, en particulier de ceux qui y exercent une plus grande influence politique, économique, militaire ou démographique, de savoir oser, autrement dit d'avoir l'audace de promouvoir ses propres intérêts nationaux dans le contexte et en fonction de la promotion du bien commun mondial […] Il faut faire des organisations internationales un lieu non de répartition du pouvoir, mais d'attention et de réponse efficace aux problèmes des populations".
"[I]l ne s'agit pas uniquement de penser à un élargissement à d'autres pays, mais surtout à la question du veto [qui] ne peut être vu en termes de privilège ou de puissance, mais par égard de justice et de solidarité face aux urgences internationales qui demandent une réponse immédiate".
"[L]es grandes questions économiques et financières sont débattues et réglées à l'intérieur de groupes restreints, que ce soit le G8 ou le G20, mais qu'il y aurait aussi le G192 que forme les Nations unies".