Communiqué du Syndicat de la famille :
Alors que Gabriel Attal vient de se prononcer en faveur de la GPA, au prétexte fallacieux que cette pratique pourrait être encadrée, un rapport de l’ONU recommande l’interdiction de la GPA « sous toutes ses formes » au nom de la défense des droits des femmes et des enfants.
Le rapport de l’ONU publié ce 23 août expose les violences auxquelles sont confrontés les mères porteuses et les enfants nés dans le cadre d’une GPA : violences économique, psychologique, physique, reproductive, notamment en lien avec l’asservissement et le trafic d’êtres humains générés par cette pratique. Le rapport souligne également que, comme dans toute traite humaine, le consentement à de tels traitements ne peux justifier la violation des droits humains.
Ainsi, indique le rapport au 69e alinéa, « la pratique de la maternité de substitution se caractérise par l’exploitation et la violence à l’égard des femmes et des enfants, y compris les filles. Elle renforce les normes patriarcales en marchandisant et en objectivant le corps des femmes et en exposant les mères porteuses et les enfants à de graves violations des droits humains. »
En conséquence, Reem Alsalem, la rapporteure spéciale sur les violences faites aux femmes et aux filles appelle l’ensemble des Etats membres de l’ONU à œuvrer à « l’adoption d’un instrument international juridiquement contraignant interdisant toutes les formes de maternité de substitution ». Elle détaille 19 mesures à prendre aux niveaux national et international pour protéger les femmes et les enfants vis-à-vis de cette pratique.
Validé le 14 juillet dernier, ce rapport confirme que l’abolition universelle de la GPA est la meilleure voie pour garantir durablement les droits et la dignité des femmes et des enfants. A la suite de ce rapport clair de l’ONU, Gabriel Attal n’a d’autre choix que de reconnaitre la réalité et de se mobiliser à son tour contre la GPA.