De Grégor Puppinck dans La Nef :
"L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, qui a pourtant souvent été à la pointe de la promotion de l’avortement, a récemment adopté une attitude plus favorable à la famille et à la vie. Il y a d’abord eu la fameuse Résolution 1763 (2010) du 7 octobre 2010 reconnaissant le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux […]. Deux autres résolutions adoptées depuis méritent d’être signalées.
Dans la première intitulée « Investir dans la cohésion familiale en tant que facteur de développement en temps de crise » (Résolution 1720 [2010]), l’Assemblée parlementaire « estime que l’évolution démographique, la faible natalité, le vieillissement de la population et le taux d’activité croissant des femmes sont quelques-uns des facteurs qui incitent les sociétés à investir dans le capital humain en adoptant des politiques familiales dynamiques. » À cette fin, l’Assemblée invite les États à encourager les relations stables, fondées sur le mariage, à leur offrir un soutien adéquat, et à soutenir les relations intergénérationnelles dans le cadre familial.
Un autre texte favorable à la famille récemment adopté par l’Assemblée est la Recommandation sur les «suites à donner au rapport du Groupe d’éminentes personnalités du Conseil de l’Europe». Adoptée le 22 juin 2011, elle décide notamment de «répondre aux questions soulevées par le vieillissement de la population en Europe au moyen de politiques appropriées d’aides à la famille». C’est peu, mais pour le Conseil de l’Europe, c’est déjà beaucoup, car à l’inverse des ex-pays communistes, il n’a pas encore fait sa révolution idéologique en la matière."