Tel est l’avis du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui a décidé de décompter le temps de parole de François Bayrou dans celui réservé à l’opposition. Le Parti socialiste est furieux. On le comprend : il en va de son temps de parole.
Le CSA a justifié sa décision :
"Le Conseil a décidé d’imputer les intervention des onze députés [sur 30 députés UDF] ayant voté la censure au temps de parole de l’opposition parlementaire, conformément au principe de référence adopté en 2000 pour l’appréciation du pluralisme, qui prévoit que l’appartenance à la majorité ou à l’opposition parlementaire s’applique à des personnalités et non à des formations politiques".
Selon les règles fixées par le CSA, en dehors de la campagne officielle, le temps de parole des hommes politiques à la radio et à la télévision est réparti en 3 tiers : un pour le gouvernement, un pour la majorité et un pour l’opposition.
claire
Eh ben comme ça les choses sont claires!!!
Aristote
Je suis d’accord avec Claire. Les députés UDF qui sont en train de pleurnicher n’avaient qu’à ne pas voter la censure. Il faut bien à un moment donné assumer les conséquences de ses actes, précisément quand on vote un acte, la motion de censure, mettant en cause la responsabilité.
Luc
Ne serait-ce pas les socialistes que l’on peut voir gêner par cette histoire , leur temps de parole étant amputé désormais par une partie de leurs nouveaux amis ?…..
Quant aux gens de l’UDF , tant qu’on parle d’eux , c’est qu’ils existent ….François Bayrou est alors rassuré quant à ses ambitions……
Jutte
“n’avaient qu’à ne pas”…
Deux négations s’annulent. Aristote, l’Antique, doit être tout ébaubi…