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Europe : politique

Marine Le Pen et la critique de la “construction européenne”

Marine Le Pen et la critique de la “construction européenne”

Un lecteur du Salon beige nous adresse cet article à propos du discours de Marine Le Pen à Beaucaire:

La campagne des élections européennes de juin 2024 relance les réflexions sur ce qui est convenu d’appeler la « construction européenne ». Lors des estivales du Rassemblement National, Marine Le Pen a prononcé un discours qui, à la fois, marque sa rentrée politique et nous donne sa vision de l’Union européenne aujourd’hui.

Ce discours de Beaucaire a marqué les esprits puisqu’il a même été repris par certains medias “mainstream” comme BFM-TV car il montre une inflexion dans l’analyse. En un peu moins d’une demi-heure, on peut saisir la pensée de Marine Le Pen et du Rassemblement National (on peut le lire ici).

Déjà en décembre dernier lors d’un colloque « Union européenne : Un Empire contre les Nations » tenu à Paris, des invités comme Emmanuel Lynch et Eric Branca avaient pu nourrir la réflexion des cadres du parti par une vision sans concession. L’Union Européenne est un empire, elle a tous les attributs de la souveraineté et cherche comme tout empire à s’étendre et repousser ses frontières, avait démontré M. Lynch (voir les articles déjà publiés sur le site du SB ou sur le site du mouvement France Libre Vraie Europe). Quant à M. Branca, il avait insisté sur l’analogie qui pouvait être faite entre les structures de l’UE et celle de la défunte URSS. Cliquez sur ce lien pour accéder aux actes du Colloque

Dans son discours de Beaucaire, Marine Le Pen reprend ces idées et affirme que les maux dont nous souffrons ne sont pas le fait de l’Europe mais de l’Union européenne, cet empire qui va à l’encontre du bien des nations. Pour elle, l’Europe devrait être « une coopération entre nations-libres ». Il faut retrouver ce rêve européen fruit de la volonté des peuples et de la diversité des nations.

Ainsi que le soulignait Emmanuel Lynch dans son livre « La Nation Face à l’Empire » publié en 2021, Marine Le Pen nous dit qu’« Être franc c’est être libre ». Elle rappelle que la France peut être une puissance d’équilibre mais doit pour cela retrouver sa souveraineté. Elle souligne la dépossession dont la France a été victime par la jurisprudence des instances de l’UE, par les référendums ignorés et bafoués (référendum sur la constitution européenne de 2005) par nos dirigeants politiques et cet état de « minorité juridique » dans lequel nous plonge l’empire de l’UE auprès de qui on pleure comme un enfant « appelant maman ». Elle appelle à « rassembler tous ceux qui pensent que la France est encore une grande nation, avec une identité millénaire, une culture, un génie, des frontières et une prospérité à conquérir ».

Elle fustige le « dogmatisme concurrentiel inepte » qui est une des armes utilisées par l’UE contre les peuples et les nations. Elle rappelle également que nous devons rester « maîtres de notre politique d’immigration ».

Ce beau discours marque une inflexion très critique de l’Empire de l’Union européenne. Marine Le Pen redonne du souffle au combat pour la liberté des Peuples et des Nations et cherche à provoquer une discussion au parlement européen par le dépôt d’un texte de loi intitulé « Déclaration des Droits des Peuples et des Nations ».

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6 commentaires

  1. N’importe quoi. L’UE n’est pas un Empire et n’a aucun des attributs de la souveraineté. C’est un Congrès de Vienne permanent avec un secrétariat permanent nommée « Commission ».

    La réalité du pouvoir dans l’UE, comme au Congrès de Vienne, appartient aux grands États, d’abord l’Allemagne puis la France.

    Littéralement aucune décision de l’UE depuis 1957 n’a été prise contre la volonté de la France.

    • “Contre la volonté de la France”… et des français? Il n’y a qu’à citer l’infâme traité de Lisbonne.

      • Ben oui. Les Français détestent toutes les décisions de l’UE mais le gouvernement français (dit par métonymie « la France ») a approuvé toutes les décisions de l’UE depuis 1957. Par exemple le Traité de Lisbonne effectivement, ratifié par la France.

        L’UE n’est donc absolument pas le problème, le problème est le gouvernement français.

    • En rester à l’apparence, à la surface des contraintes politiques et de la sociologie des hauts fonctionnaires non élus faisant la leçon aux politiciens, cela est de l’ignorance volontaire. Cela ne donne pas le droit de dire aux observateurs réalistes : “N’importe quoi”.
      Un peu de culture politique est nécessaire pour s’exprimer dans un domaine aussi lourd de conséquences pour la civilisation de l’Europe et son asphyxie programmée.

  2. Si elle persiste à rester dans l’euro et dans l’ue, ce qu’elle dit n’est que pipeau.

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