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France : Société

Meurtre de Philippine : il faut juger les juges

Meurtre de Philippine : il faut juger les juges

Le suspect de 22 ans, déjà condamné pour viol et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été libéré de rétention administrative au début de mois de septembre, malgré “le risque de réitération de faits délictueux”, selon l’ordonnance du juge de la liberté et de la détention.

Dans cette ordonnance datée du 3 septembre, le juge des libertés et de la détention rejette une quatrième prolongation de rétention du Marocain dans le centre de rétention de Metz où il avait été placé en juin, à la fin de sa peine de prison pour viol. Les autorités françaises attendent alors le feu vert du Maroc pour le renvoyer dans son pays d’origine, sans réponse des autorités marocaines. C’est le lendemain de sa libération que le laissez-passer consulaire a été transmis aux autorités françaises.

Si le jeune Marocain a pu sortir de rétention administrative, c’est parce que le juge a estimé qu’“il n’est fait état d’aucun comportement de l’intéressé qui aurait constitué une menace ou un trouble à l’ordre public au cours de la période de 3e prolongation”, comme l’exige l’article 742-5 Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile afin de pouvoir “autoriser une 4e prolongation”.

Pour autant, le juge reconnaît qu’avec sa condamnation pour viol, et

“au vu de cette condamnation pénale, et de la situation personnelle de l’intéressé qui ne justifie ni d’un logement, ni d’une insertion sociale ou professionnelle, et n’a aucun revenu, le risque de réitération de faits délictueux, et donc la menace à l’ordre public ne peut être exclue”.

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25 commentaires

  1. En Italie, Meloni envisage la castration chimique.

  2. Quel est le nom du juge qui l’a remis en liberté?
    Quels sont les noms des députés qui ont voté les lois ayant permis au juge de le libérer?
    Quel est le nom de l’avocat qui l’a si bien défendu?
    Quels sont les noms des présidents des associations qui ont milité pour la présence de ce déchet sur notre sol?
    Tous sont les meurtriers de cette jeune femme, solidairement.
    Et je jure que si ce malheur devait arriver à l’un de mes enfants, je trouverais tous ces noms.

  3. Oui, Il faudrait que ces noms soient connus de tous.

  4. J’omagine que vu qu’elle est catho, la gauche s’en réjouit…

  5. Il y a le meurtrier récidiviste et le système judiciaire co-auteur du crime par laxisme et absence d’anticipation sur les projets de ce meurtrier. Le système OQTF est une farce, car hors de la France proche c’est l’Allemagne, la Belgique, L’Italie, l’Espagne et la Suisse. Merci la France pour refouler les inadaptés sociaux chez les voisins. Ce qu’il faut : embarquer ces asociaux dans un avions cargo et les débarquer dans le désert ou sur une ile déserte.

    • Il est clair que tout immigré responsable d’un délit et, a fortiori, d’un crime doit être définitivement mis hors d’état de nuire : après avoir purgé sa peine il doit être frappé d’expulsion vers son pays d’origine. Si celle-ci s’avère impossible IL NE DOIT EN AUCUN CAS RETROUVER LA LIBERTÉ. La seule solution est une peine complémentaire de relégation dans un bagne d’outre-mer : la Guyane est évidemment une solution qui vient automatiquement à l’esprit pour des raisons historiques mais il existe d’autres solutions comme l’installation de bagnes dans nos Terres australes et antarctiques ou nos îles éparses de l’Océan indien jusqu’à l’obtention d’un laisser-passé consulaire du pays d’origine. Si cela s’avère définitivement impossible… il ne lui restera plus que la pêche côtière sans la moindre livraison de nourriture ! Quand on migre, il faut savoir ce que l’on veut et en prendre les risques.

  6. @ Jeanne ; non la grande préoccupation de la gauche c’est… “l’extrême drooaaate”. Autres choses : où sont les “féministes” toujours prêtent à brailler pour un oui et pour un non ? Enfin, comme pour le drame qui a touché la petite Kamilya, pas d’émeutes, pas de manifestations avec affrontement contre les F.O., pas de boutiques pillées et de voitures incendiées… La compassion n’est que pour la “racaille”. Petit sourire, un certain joueur de foot a une blessure à la cuisse… ça lui changera bien de son “mal à la France” en faveur d’un voyou.

  7. Cette juge doit subir ce que Philippine a enduré.

  8. Anne-Sophie Lapix oublie de donner l’identité du “Matteo”, se contentant de donner son âge. Pas de nom, rien sur l’OQTF :

    https://x.com/Saving_France/status/1838659467216589111

  9. Factuellement c’est le politique qu’il faut juger !
    C’est le politique qui organise , légalise , idéalise tous ces laxismes et insuffisances de la justice en France!
    C’est le politique qui organise , légalise , idéalise tous ces laxismes et insuffisances des peines en France!
    C’est le politique qui organise , légalise , idéalise tous ces laxismes et insuffisances des applications des peines en France!

    Le gouvernement doit comprendre que combler les déficits économiques de la France c’est aussi combler les déficits de son ministère de la Justice en matière pénale et criminelle d’application et d’exécution des peines.

    Il faut proscrire le sursis, la réduction de peine et rétablir la prison ferme.

  10. Il faudrait également publier le nom du procureur qui ne s’est pas déplacé au moment du jugement pour maintien ou non en détention ; c’est à dire qu’il n’y a pas eu de débat contradictoire.
    Quel mépris de sa part…

  11. Une question cependant à propos du fait de ne pas nommer les auteurs de ces horreurs : pourquoi, dans l’article intitulé “Différentes façons de ne pas laisser passer le crime commis contre Philippine” et publié ce vendredi 27 septembre sur ce blogue, continuer de parler de Taha O., l’assassin de Philippine, et persister à ne pas donner son nom à l’état-civil marocain TAHA OUALIDAT ? Commençons par faire le ménage chez nous et à montrer l’exemple…

  12. Bonjour,
    Je me permets d’intervenir pour rétablir certaines choses. Ce drame innommable aurait en effet pu et dû être évité car cet individu n’avait rien à faire sur le territoire et d’ailleurs il aurait dû être expulsé avant même le premier viol qui lui a valu une condamnation par la Cour d’assises des mineurs à une peine divisée par deux car la LOI prévoit l’excuse de minorité.
    Ensuite à la fin de sa période de détention le préfet de l’Yonne devait prendre son OQTF et demander le laisser passé consulaire, ce qui a été fait mais trop tard, ce qui a justifié qu’il soit dirigé vers un CRA. Par la suite la loi prévoit un “rendez-vous ” régulier avec le JLD qui doit, encadré par le CESEDA, dire si l’étranger doit ou non être maintenu au CRA.
    Plusieurs choses, le parquet n’ai JAMAIS, à l’audience. Il ne s’agit pas d’une procédure pénale mais administrative. Un étranger peut être ai CRA sans même avoir commis une infraction (on est d’accord que ceux-là sont très minoritaires). Dans le cas du meurtrier présume de Philippine, il s’agissait de la dernière prolongation, prolongation que l’on ne peut faire que si l’étranger à manifesté des risques de trouble à l’ordre public dans les 15 derniers jours et non pas sur toute sa vie. Cette mesure prévue pas la LOI est scandaleuse et s’impose au juge. Et d’ailleurs la JLD dans le cas présent dit qu’elle ne peut le maintenir de ce fait là mais prend la peine de dire qu’il y a vraisemblablement un risque de récidive et donc un trouble à l’ordre public. En gros elle dit qu’il faudrait le maintenir mais qu’elle n’en n’a légalement pas le droit. Le seul et unique responsable ici est le pouvoir politique.
    Quand à publier des noms , je pense que nous autres gens de droite ne voulons pas tomber dans ces méthodes soviétiques. L’émotion ne doit pas nous faire perdre nos moyens.
    La solution est simple, on doit pouvoir maintenir les étrangers en CRA jusqu’à l’obtention du laisser passer du pays d’origine et mettre la pression sur les dits pays pour qu’ils le délivrent, même si dans le cas présent les choses ont été relativement vite mais ont été retardée par le préfet.

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