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L'Eglise : L'Eglise en France

Mgr Rey et le discernement des catholiques dans l’isoloir

Mgr Rey et le discernement des catholiques dans l’isoloir

Quelle est la place de l’Eglise dans la vie politique ? Quels critères un chrétien doit-il prendre en compte une fois face à l’isoloir ? Pour Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, interrogé sur RCF Anjou, c’est un devoir pour le chrétien de s’engager en politique, mais il faut faire attention à ne pas réduire cet engagement à un vote.

« On ne peut pas s’abstraire du bien commun de la société qui passe par nos engagements dans la vie civique, associative et aussi démocratique ».

« Ce n’est pas le rôle de l’Eglise de prendre position pour un candidat, c’est le rôle des chrétiens ».

« Il me semble que l’Eglise, pour ne pas perdre sa liberté, doit se situer d’abord dans une relecture au-dessus des débats politiciens. »

« L’Eglise fait de la Politique ! Elle a cette responsabilité de ne pas quitter le monde mais l’habiter et de l’animer de l’intérieur. Seulement, pour rester libre, elle ne prend pas parti, elle prend un regard transcendant sur les choses politiques et invite les chrétiens à faire leurs choix librement, en conscience. »

« Il ne faut pas circonscrire l’engagement politique aux élections, c’est là qu’il y a une responsabilité des chrétiens pour que comme chrétiens engagés en politique, ils puissent en dehors des élections, prendre des engagements divers et variés dans le monde politique et associatif. »

« Je pense que l’Église est amenée à prendre de la hauteur, je fais la distinction entre la position de l’Eglise et l’implication des chrétiens. L’Eglise comme institution ne peut pas prendre des dispositions de consignes de vote, par contre, les chrétiens doivent s’engager. Pie XI désignait d’ailleurs la politique comme la forme éminente de la charité. »

Quand vient le moment de rentrer dans l’isoloir, le chrétien doit poser un choix libre.

« Garder en tête des repères anthropologiques contre l’instrumentalisation de l’humain qui se développe de plus en plus avec l’avortement ou l’euthanasie. Le respect de l’altérité, du relationnel et de la vulnérabilité dans une société parfois éclatée. La promotion d’un bien commun qui transcende les intérêts particuliers et qui favorise un vrai dialogue social. »

 

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