Monseigneur Rey : les 4 A de la virilité
Par Salon Beige
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Nicolas Jaisson
Cela s’appelle enfoncer des “portes ouvertes”. Le problème n’est pas tant dans la définition de la virilité que dans l’exercice de cette virilité qui ne dispose plus de l’espace suffisant pour s’épanouir dans son lieu d’exercice naturel qu’est la famille en premier lieu, du fait de l’envahissement de la sphère privée par la sphère publique. A partir du moment où l’Etat n’a de cesse que d’entraver le comportement individuel et donc son libre arbitre et son autonomie par un carcan réglementaire normatif de plus en plus étroit, il est bien évident que l’accomplissement de l’homme viril aura du mal à se réaliser, dans la mesure où le père naturel a été mis à la porte de chez lui, au moins symboliquement, pour être remplacé par le père tutélaire qu’est la puissance publique dans tous les espaces normés de la vie privée. C’est ainsi que le rôle du père a été vidé de son contenu valorisant dans les domaines de l’éducation civique et religieuse par le principe de laïcité, dans l’exercice des capacités vitales tels que la capacité de se défendre physiquement ou d’assurer sa survie par ses propres moyens (santé, énergie, alimentation, vêtements, etc). De ce fait le père n’a plus grand chose à transmettre à ses enfants qui ne soient déjà pris en charge par l’Etat au nom du principe d’Egalité qui a servi de prétexte à la mutualisation de la satisfaction des besoins fondamentaux de l’individu par l’Etat. J’attends toujours que nos prélats s’en prennent à l’Etat, plutôt qu’au maillon faible qu’est la personne individuelle facilement suspectée de faiblesses auxquelles les conseillers en tous genres s’empressent de remédier, faute d’avoir le courage de remonter aux causes pour attaquer le mal à la racine.