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Culture de mort : Euthanasie

“Mort cérébrale” ?

Histoire trouvée sur le blog de Jeanne Smits :

C "Gloria Cruz, 56 ans, épouse d'un présentateur de météo dans le Northern Territory australien, défraie la chronique locale depuis qu'elle est revenue de la mort, comme on dit là-bas. Victime d'une attaque cérébrale, elle a passé plusieurs semaines attachée à un ventilateur pendant que son médécin tentait de persuader Tani Cru, son mari de 27 ans, d'arrêter et les soins et les frais. Gloria était en état de « mort cérébrale », expliquait-on au mari, il n'y avait plus aucun espoir, malgré l'opération pratiquée sur le cerveau de la femme : elle devait mourir dans les 48 heures et, détail poignant, elle « souffrait » énormément.

Expliquant qu'il est, comme son épouse, catholique, et qu'il croit aux miracles, Tani a réussi à obtenir un sursis pour sa femme, le temps d'attendre, au moins, que les enfants du couple puissent arriver et participer à la décision. Au bout de quinze jours, une nouvelle demande d'autorisation de débrancher Gloria du ventilateur était posée par le médecin. Tani finit par consentir, mais à la condition que son épouse soit équipée d'un tube dans la gorge pour faciliter la respiration.

Et là, à la stupéfaction des personnels soignants, Gloria s'est mise à respirer de manière autonome. Trois jours plus tard, elle sortait du coma. On était fin mars. Fin avril, elle allait déjà nettement mieux. Le médecin a qualifié le coup de théâtre de « miracle », se disant en outre « ravi de voir que son pronostic avait été erroné ». La morale de cette histoire ? L'état de mort cérébrale est loin d'avoir vu percer tous ses secrets…"

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7 commentaires

  1. Ceci montre bien l’imposture qu’il y a à identifier la “mort cérébrale” avec la vraie mort.
    Dans ce cas de “‘mort cérébrale”, le corps entier continue à vivre : le sang circule, les cellules se régénèrent etc.
    Et malgré cela, cet “état de mort cérébrale” suffit pour qu’on prélève des organes ! Autrement dit, on découpe un corps vivant. Telle est la triste réalité. D’où la nécessité, pour chacun, de refuser (tant qu’on est encore en possession de tous ses moyens) le futur prélèvement de ses organes.

  2. A noter que 27 ans n’est pas l’âge du mari, mais du mariage. La phrase est ambigüe.

  3. Vous racontez n’importe quoi. La mort cérébrale est un état qui existe et qui est la base de la reconnaissance (voire de la promotion) du don d’organes par l’Eglise catholique. Elle est connue pour n’accepter aucun concept ou notion sans qu’il soit strictement établi.
    Dans cette affaire, il y a eu tromperie, car on ne peut jamais affirmer, mais seulement évoquer la mort cérébrale sans faire d’examens. La mort cérébrale est un état défini où le cerveau n’est plus irrigué par les artères : en moins de 5 minutes, cet état s’accompagne d’une destruction totale du cerveau, irréversible.
    Il n’y a jamais eu de cas de mort cérébrale confirmée dans les règles (c’est à dire avec une angiographie cérébrale ou des EEG plats) qui ait été réversible.
    Cette affaire est manifestement une tromperie, car il est impossible qu’une personne reste “quinze jours” en mort cérébrale. Le médecin en cause a usé de malhonnêteté, jouant sur la confusion entre un coma irréversible et la mort cérébrale, ce qui est une faute à la fois contre la famille de cette dame et contre la vie en général, car une telle attitude compromet le don d’organes.
    La mort cérébrale provoque la mort tout court en 3 jours voire moins, en raison des anomalies qu’elle provoque. C’est d’ailleurs très souvent une course contre la montre pour négocier l’accord de la famille, pour confirmer l’état de mort, et pour organiser un prélèvement.
    Fromage plus a mis une belle citation sur son blog récemment : “Contrairement au socialisme, le catholicisme n’oppose pas la foi et la raison”. La différence entre le catholicisme et les religions idolâtres ou les messianismes politiques, c’est que le catholicisme prend acte des vérités de la raison. Ce qui définit la vie n’est pas le battement du coeur. Et contrairement à toutes les idées reçues, les pays les plus donneurs d’organes en Europe sont les pays majoritairement catholiques (champion d’Europe : l’Espagne).
    [Ce n’est pas si évident. Je vous renvoie à ce post :
    http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/02/don-dorganes-et-mort-cerebrale-le-debat.html
    MJ]

  4. parfait comme reponse RL,
    en lisant cette article j’allais intervenir.
    en effet, j’aime bien le SB, mais il faut faire attention parfois à ne pas prendre tout les “articles” comme argent comptant.
    Je suis d’accord avec vous mais ce genre d’article décrédibilise tout l’argumentaire que vous construisez patiemment ( je vous inviterai presque à le retirer…)
    La mort cérébral est un vrai état, respectant des critères clinique précis… et si il existe des cas (rarissime) de réveil d’un coma profond, le seul qui soit revenu de la mort c’est NSJC
    [Je vous renvoie à cet article déjà cité car la mort cérébral est un état qui pose un réel problème et cette affaire est là pour le prouver :
    “Jean-Paul II a défini la mort comme « un événement unique, qui consiste dans la désintégration totale de l’ensemble unitaire et intégré qui est la personne elle-même », dont la science ne peut définir l’instant précis mais dont des signes biologiques subséquents permettent de constater de manière empirique qu’elle s’est produite. Dans son discours au Congrès de la transplantation à Rome en 2000, Jean-Paul II ajoutait que le critère neurologique – le constat de la mort cérébrale – « ne semble pas être en conflit avec les éléments essentiels d’une anthropologie sérieuse », justifiant ainsi la récolte d’organes vitaux dans cette situation.
    L’emploi du conditionnel est toutefois à souligner : Jean-Paul II posait un principe, celui de la « certitude
    morale » de le mort, mais laissait ouverte la possibilité d’une évolution des connaissances scientifiques à ce sujet, la question technique n’étant pas de sa compétence directe.
    « Il est clair que la fiabilité de la prémisse scientifique repose entièrement sur la justesse des données scientifiques et de l’interprétation de ces données. De telle sorte que l’affirmation papale selon laquelle le critère neurologique est un indicateur fiable de la mort ne trouve pas son fondement dans une vérité de foi ou morale », répond Brugger. Ainsi, si la définition de la mort donnée par le Pape est irréprochable et « conforme à la conception de la personne humaine enracinée dans la tradition catholique », la connaissance scientifique, elle, peut évoluer et apporter une réponse différente quant au constat empirique de la mort, sans toucher au principe.
    Brugger cite alors des recherches récentes, notamment du Dr Alan Shewmon, professeur de neurologie pédiatrique, qui vont dans le sens d’une insuffisance du critère neurologique, qui l’amènent à poser ce qui suit :
    « Il semble s’ensuivre qu’une absence apparente de certains signes biologiques de désintégration somatique peut faire surgir un doute raisonnable quant au fait de savoir si la mort a eu lieu. »
    Brugger poursuit :
    « La recherche de Shewmon démontre de manière concluante que les corps de certaines personnes justement diagnostiquées comme étant en état de mort cérébrale complète expriment une unité corporelle intégrative à un degré assez élevé.
    « Les corps en état de mort cérébrale ne peuvent respirer de manière autonome puisque leur réflexe involontaire de respiration se fait par la médiation du tronc cérébral, qui est victime d’une destruction complète. Ainsi ces corps doivent être soutenus par une ventilation mécanique, qui maintient les fonctions d’inspiration et d’expiration. Mais avec le soutien de cette ventilation, il a été montré que les corps des personnes en état de mort cérébrale subissent une respiration au niveau cellulaire (ce qui entraîne des échanges d’O2 et de CO2) ; ils assimilent de la nourriture (ce qui suppose l’activité coordonnée des systèmes digestifs et circulatoires) ; ils luttent contre l’infection et les corps étrangers (ce qui implique l’interaction coordonnée du système immunitaire, du système lymphatique, de la moëlle osseuse et de la microvascularisation) ; ils maintiennent l’homéostase (ce qui implique une quantité innombrable de d’intervenants chimiques, d’enzymes et de macromolécules) ; ils éliminent, détoxifient et recyclent des déchets cellulaires dans la totalité du corps ; ils maintiennent la température corporelle ; ils grandissent de manière proportionnelle ; ils guérissent de leurs plaies (c’est la défense immunologique du soi par rapport à ce qui n’est pas soi) ; ils font preuve de réactions cardiovasculaires et de stress face aux stimuli nuisibles comme les incisions ; ils peuvent assurer la gestation d’un fœtus (y compris à travers la prise de poids, la redistribution de la circulation sanguine au bénéfice de l’utérus, et la tolérance immunologique à l’égard du fœtus) ; ils peuvent même expérimenter la puberté. »”
    http://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2011/02/don-dorganes-et-mort-cerebrale-le-debat.html
    MJ]

  5. S.V.P.
    pas ventilateur!
    Poumon Artificiel ou chambre de ventilation assitèe.
    PAS VENTILO !
    D’à peu près en glissement et approximation on en arrive à vider une langue Scientifique de son SENS.
    Sur le sujet… à rapprocher de ces enfants Morts _ Nés qui reprennent vie dans certaines églises consacrées…
    KNOTYS SEUTON

  6. Alors il faut se poser une question : Que fait l’âme pendant ce temps ?
    L’homme est fait d’âme et de corps, une invisible, l’autre visible, pourquoi ne parler que du corps, sans l’âme, il n’est plus que cadavre.

  7. j avance prudemment l idée d une Énergie DIVINE.
    Énergie en rapport avec l’ÂME !
    Ce qui faitdes SAINTS des gens differents…
    à voire.
    Idée surement en rapport avec la géométrie de certaines églises….
    Parlons ” SON ”
    Il n’y a qu’a voir les pauvres orchestres qui ne cessent d’enregistrer dans des églises pour combler leur manque d effectif…
    Prosaïquement : effet “SALLE DE BAIN” ou chacun est son propre CARUSO
    ;o)
    KNOTYS SEUTON

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