Dans une certaine mesure, puisque nous acceptons la légalisation de la mort «des autres» (c’est-à-dire la mort des «innocents à naître»), nous acceptons aussi, par une sorte de phénomène de ricochet éthique vers le bas, «la nôtre». Oui, accepter l’extermination des autres, c’est approuver en puissance notre propre extermination. Dans un tel contexte de mépris de la vie quant aux plus faibles, le principe de l’universalisation du mépris de la vie « tout court », c’est-à-dire le mépris de la vie aussi pour nous-mêmes, devient logique.
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