Communiqué du Docteur Dickès :
"Un plongeur qui cherchait à retrouver une pièce de son bateau tombée dans le lac de Zurich a fait une bien curieuse découverte. Il a repéré un tas d'urnes de couleur orange rouille. Il n'y en avait pas moins de 300. Elles furent vite identifiées comme provenant des activités de l'association Dignitas qui participe à l'aide au suicide assisté dans ce canton de la Suisse, allant chercher ses clients principalement en France. Or la loi Suisse prévoit que les entreprises disposant de tel matériaux doivent avoir une licence sous peine d'une amende de 46.000 US $ (soit environ 60.000 euros). Une plainte a été déposée pour atteinte à la dignité de personnes décédées.
L'association Dignitas est dans le collimateur des autorités helvétiques en raison des conditions crapuleuses dans lesquelles est effectuée l'élimination des touristes de la mort. En effet les personnes habitants aux endroits où se déroulaient les suicides assistés étaient dérangées par le va-et-vient des cercueils et les cris des agonisants. Chassée d'une place à une autre, les commanditaires de Dignitas en étaient venus à pratiquer ses assassinats en forêt ou dans des parkings, en entourant la tête du volontaire dans un sac en plastique et en l'asphyxiant à l'hélium, façon Khmers rouges.
Le parlement de Zurich doit voter bientôt une loi interdisant le suicide assisté d'étrangers sur son territoire et le limitant aux seules personnes atteintes de maladies graves. Ces horreurs n'empêchent pas un certain nombre de groupes de pression français de lutter en faveur de l'euthanasie et de la création de « maisons de la mort » telles que Aldous Huxley les décrit. L'aide au suicide est une infraction pénale lourde qui apparemment n'est plus poursuivie dans notre pays."
RL
Les montants en euro et en dollar ont été inversés : ce sont 46 000 euros qui correspondent à 60 000 dollars et pas l’inverse. Ou alors la conversion a été faite dans le mauvais sens car 46 000 dollars valent 35 000 euros.
Exupéry
En plus,la mort par asphyxie n’est pas une mort douce dans l’inconscience, mais le plus souvent dans la panique. Le gaz carbonique provoque une excitation des centres respiratoires d’où des mouvements respiratoires exacerbés, “désespérés” cherchant vainement de l’oxygène…