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L'Eglise : L'Eglise en France

MRJC : une quinzaine d’évêques soutiennent Mgr Ginoux

DT_jkgGXkAA-UrZ.jpg-largeC'est ce que ce dernier déclare dans une entretien à Famille chrétienne :

"Mon courrier est passé par la Conférence des évêques de France, non pour avoir son feu vert, mais par correction, afin qu’elle en soit informée. Ce n’est donc pas un coup de franc-tireur. A cette heure, une quinzaine d’évêques m’ont félicité et me soutiennent. En tant qu’accompagnateur de la pastorale en monde rural, Mgr Habert, l’évêque de Sées, a lui aussi écrit une lettre au MRJC dans le même sens que la mienne. A nous de voir maintenant, évêques, si nous voulons en parler et en débattre lors de la prochaine assemblée. Cet été encore, le MRJC a fait intervenir des personnes issues de la LGBT dans ses réunions ! Ça pose quand même de sérieuses questions."

Voilà un sujet intéressant pour l'assemblée des évêques de France :

"[U]ne des questions qui se pose est celle de la subvention d’environ 570 000 euros qu’il reçoit de la part de la CEF. Ne convient-il pas de la revoir ? De faire un audit ? Chaque diocèse est ponctionné pour financer les services ou mouvements nationaux. Mon diocèse donne 30 000 euros chaque année, et une partie de cet argent part au MRJC. Comme évêque, je ne veux plus lui donner aucune aide financière ou matérielle."

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24 commentaires

  1. Bien!
    Des évêques se réveillent et osent dire NON… ouf!

  2. Ah c’est bien de le dire !

  3. Scandaleux qu’un mouvement pareil soit subventionné par les diocèses.
    Y a-t-il un moyen de connaître, diocèse par diocèse, la liste des bénéficiaires des subventions et leur montant?

  4. Il faut supprimer ces conférences épiscopales qui ne riment à rien mais sont néfastes, chaque évêque a assez à faire à diriger son diocèse sans aller perdre son temps à ces réunions, qui ressemblent à du lavage de cerveaux.
    Ces machins n’existaient pas du temps des Apôtres chacun ayant assez de travail sans perdre son temps.

  5. Ah, Ah, Ah ! A ceux qui donnent encore au denier du culte par habitude, naïveté ou illusion de bien faire, voyez à quoi sert votre argent !
    Sans vouloir porter de jugement, de telles sommes seraient beaucoup mieux utilisées à financer directement oeuvres réellement catholiques, séminaires, chapelles, prieurés, communautés réellement catholiques, et bien sûr écoles hors contrats qui en ont tant besoin …
    A ceux qui en doutaient encore, la ligne “politique” de la CEF se voit au grand jour par le type d’associations qu’elle finance ; cette organisation n’est certainement pas la seule à faire de la propagande gauchiste et mondialiste aux frais de catholiques certes sincères mais trop naïfs !

  6. Mais enfin : en quoi “conviendrait-il de revoir cette subvention ?”
    le MRJC doit REMBOURSER cette somme !
    C’est la moindre des choses !
    Mais on vit sur la tête ma parole ! Ces évêques sont complètement iréniques. Ils vivent sur une autre planète, celle des bisounours !
    Que la peine du Dam soit appliquée !

  7. 570 000 € de subvention annuelle !?
    Pour un groupuscule qui travaille ouvertement contre tout ce que dit l’Eglise !?
    Et dire que d’autres associations ou mouvements réellement catholiques, du monde paysan ou autres, qui font souvent de l’excellent travail ne touchent rien …
    Dire que l’Eglise refuse les aides à des associations d’aides aux mères en détresse, et finance depuis des décennies ce genre de mouvement !
    Il est urgent que la CEF cesse ce financement.
    Ca ne donne pas envie de continuer à donner au denier du culte, si c’est pour financer les sympathisants de la culture de mort !
    L’Eglise a demandé le traçage des dons pour le Téléthon (qu on lui a refusé) …
    Dans la même logique, les fidèles sont en droit, de demander le traçage de leurs dons, pour éviter ces aberrations…

  8. En 1996, le MRJC avait disparu de 18 annuaires diocésains car il n’existait plus du tout dans ces diocèses. Dans d’autres, il demeurait mentionné mais sans réalité sur le terrain. Sur le plan numérique, la situation n’est pas allée en s’améliorant.
    Au seuil du XXIe siècle, le MRJC rassemblait autour de 1500 membres.
    Les chiffres officiels du mouvement sont tronqués : un seul exemple, le fait de participer à un réveillon de la Saint-Sylvestre organisé par le MRJC suffit pour ce dernier à comptabiliser les participants comme étant des membres du mouvement.
    Il faudra bien qu’un jour la Conférence des évêques de France revoit sa manière d’attribuer ses subventions. Dans l’état actuel, il suffit que l’évêque qui accompagne un mouvement plaide en sa faveur au sein d’une commission épiscopale de quelques membres pour que le montant de la subvention demandée soit, de fait, avalisée. Le rôle du comité épiscopal financier se borne à dire si cela cadre avec les finances administrées au plan national par les évêques.
    En 1995, la Conférence des évêques de France avait versé au MRJC 200.000 francs (ce qui, en tenant compte de l’inflation, représente 41.000 euros constants de 2017). Or, en 2017, le MRJC a reçu environ 570.000 euros. La subvention a été multipliée par près de 14. A cette subvention s’en ajoutent d’autres par le biais des diocèses et de plusieurs ministères du gouvernement.
    Les propos de Mgr Orchampt (alors évêque d’Angers) en 1992 à propos des subventions attribuées aux mouvements d’Action catholique prennent tout leur sens : “Comment est-ce légitimé, où sont les jeunes pour de telles subventions ?” Encore était-ce à une époque où ces subventions étaient “un peu” moins élevées.

  9. il est temps que les sous du “petit reste” catholique cessent d’être généreusement livrés à des “instances” qui participent activement à la dégénérescence spirituelle sous couvert d'”humanisme” !

  10. J’ose espérer qu’on ne peut toujours pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

  11. J’ose espérer qu’on ne peut toujours pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

  12. @ René Clémenti,
    Au plan national, pour savoir qui et combien, lisez : “Passion, tourment ou espérance – Histoire de l’Apostolat des laïcs, en France, depuis Vatican II”, éd. de Guibert.

  13. Plus rond, c’est tout.

  14. Louis XVI disait: ” Il nous faudrait des évèques qui croient en Dieu.”
    Mgr Ginoux répond peut-être à ce souhait.

  15. Merci de la référence, de ci, de là; mais je songeais à connaître chaque année le montant et les bénéficiaires des subventions, un peu comme est obligé de le publier un conseil municipal.
    Comment et à qui s’adresser pour avoir la liste, donc, des subventions allouées par les diocèses ou la CEF? Est-ce une information gardée secrète?

  16. Quinze Evêques approuvent Mgr GINIOUX. Puissent tous les Evêques de France en faire autant….
    Prions Jésus et Sa Tres Sainte Mère de les inspirer…..

  17. 570 000 euros pour ces cocos déguisés ? Et ce scandale dure depuis combien de temps ? J’approuve complètement le commentaire de Rémy, ainsi que celui de le roy henri !
    De Gaulle, en parlant des bourgeois en 1968 : “je savais que c’étaient des cons, mais à ce point-là !”
    On peut en dire autant de nos évêques, sauf les quinze courageux ayant encore un peu de bon sens…

  18. Pour info, ces mouvements ne sont pas financés par le Denier du Culte mais par les revenus des diocèses (immobilier, …). Cela n’empêche donc pas – au contraire – de donner au denier qui sert uniquement à rémunérer les salariés diocésains (=prêtres, et secrétaire/comptable/… qui aident et allègent les prêtres dans leur ministère).

  19. @ le roy henri, , oui il nous faudrait des évêques qui croient en Dieu. Que le Pape qui fait le ménage de la Curie pas toujours dans le bon sens le fasse aussi chez les évêques français, dehors les FM et les ouvertement protestants et que chacun s’occupe d’évangéliser la France qui en a bien besoin et rétablisse les vérités de L’Eglise

  20. 15 évêques sur combien? et ensuite ils s’étonneront de voir les églises désaffectées…
    les chrétiens d’orient peuvent aussi parler dans le désert; les zélites catho valent bien les zélites politiques

  21. @ René Clémenti,
    L’ouvrage indiqué “Passion, tourment ou espérance – Histoire de l’Apostolat des laïcs, en France, depuis Vatican II” paru chez de Guibert est le seul livre qui en parle au plan national.
    A l’échelon des diocèses, vous ne trouverez rien : dans un diocèse, hormis l’évêque lui-même et son conseil épiscopal, le montant des subventions n’est, a priori, guère divulgué. Les catholiques qui versent le Denier de l’Eglise seraient probablement loin d’approuver le montant versé aux mouvements les plus contestataires et qui n’ont de catholique que le nom.
    Sans doute savez-vous que d’autres échelons ecclésiaux (doyennés, paroisses…) versent également des subventions.
    Par ailleurs, de la part d’un diocèse, il existe également d’autres moyens pour aider matériellement un mouvement, notamment le prêt de locaux à titre gracieux ou des réductions pour utiliser les services diocésains, comme des maisons d’accueil diocésaines.
    Au plan national, outre les subventions annuelles, la Conférence des évêques de France octroie également des subventions exceptionnelles, parfois assez conséquentes.

  22. Le montant des subventions ?
    Demandez-le à l’économat de votre diocèse. N’oubliez pas de demandez aussi les mises à disposition de personnel et de locaux.
    Obtenir des subventions pour les associations pro-vies ? Les avez-vous demandées à l’économat de votre diocèse ? Êtes-vous certain qu’elles n’en bénéficient pas ? Ni de facilités en locaux et salles de réunion ?
    Avant de dauber, l’avez-vous fait ? Quelles ont été les réponses ? Comment ont-elles été motivées ?
    Mais si le principe même d’une subvention à un mouvement vous heurte, soyez cohérent.
    Pourquoi il y a-t-il ce genre de subvention ? Le poids de l’histoire souvent. Supprimer du jour au lendemain une subvention ne peut se faire par un mouvement d’humeur, il faut un motif grave comme dans le cas présent.
    Dans de nombreux diocèses ces mouvements, quoi qu’on en pense, assurent une présence d’Eglise auprès de populations rurales et populaires sinon délaissées. Il y a plusieurs demeures dans la maison du père, y compris à l’intérieur de l’Eglise catholique.
    L’angoisse de l’abandon des populations rurales et ouvrières portés par Boulard et Lebras reste d’actualité. Et les “tradis”, quels que soient leurs mérites sur d’autres front, ne sont-ils pas peu présents auprès de ces populations ?
    Alors certes l’Action Catholique est à bien des égards dépassée, certes elle est encore souvent trop politisée. Mais lorsqu’ils continuent à animer des communautés locales, l’Eglise diocésaine qui souhaite manifester sa présence auprès d’eux et continue à les soutenir. Tout en évitant autant que possible l’entretien d’appareils parisiens pléthorique. Tout en ajustant son aide à la réalité de leur présence et de leur action. Tous en les accompagnant dans la diversification et l’autonomisation de leurs ressources.
    Demandez aux mouvement d’Action Catholique ce qu’il en est de l’évolution des subventions qu’ils perçoivent. Ils ne devraient pas être nombreux à afficher un grand sourire.
    Pourquoi des subventions pour les uns et pas pour les autres ? L’application du principe de subsidiarité est une piste : une subvention n’est pas attribuée uniquement au regard de “la cause” : il ne s’agit pas de mettre dans la balance la charité, l’évangélisation, et le respect de la vie.
    Mais tel mouvement a-t-il les moyens d’être autonome, tel autre a-t-il besoin d’être aidé ?
    Que les critères d’attribution de ces aides aient trop souvent été légers, politiques, par copinage ? Certes. Tant que tel ou tel prêtre y était fortement investi, ce n’était pas non plus sans justification. Cela relève du jugement pastoral de l’évêque. Mais alors qu’avons-nous fait pour investir les instances où se décident ces subventions pour exiger plus de rigueur dans leur attribution ?
    Je suis convaincu que la plus grande mobilité des charges des curés et des évêques, récente, est pour beaucoup dans la constitution de ces ‘chapelles’, ‘baronnies’, ‘places fortes’ ou tout autre qualificatif que l’on donnera à ces habitudes si difficiles à remettre en cause.
    Quant à la CEF, elle a traité lors de sa dernière rencontre à Lourdes de la réforme de ses institutions. C’est bien qu’elle a parfaitement conscience de la nécessité de réviser le fonctionnement de ses services, et de ces baronnies.
    Mais quand on voit la difficulté de la réforme de l’Etat, de la réforme du Saint-Siège, ne nous étonnons pas que celle de la CEF ne se fasse pas en un jour.
    Déserter le Denier ? Ce n’est pas ainsi que vous aiderez l’Eglise à se réformer. Il y aura juste plus de souffrance, plus de ressentiment de part et d’autre.
    La seule solution me semble être l’investissement dans les structures diocésaines et paroissiales. Le service bénévole lorsque cela est possible afin de démontrer que le salariat n’est pas la seule organisation viable.
    Pourquoi l’Eglise salarie-t-elle aujourd’hui les catéchistes et adjointes en pastorales qui étaient auparavant bénévoles ?
    Parce qu’il est en vérité plus difficile de trouver des bénévoles.
    Qu’il y ait plus de bénévoles, chacun d’entre nous, et l’évêque et son économe, pas tout à fait idiots, salarieront moins de personnel.
    Sinon, soyez conséquents et ne refusez pas votre denier parce qu’il y a des salariés.
    Tous les postes peuvent-ils être portés par des bénévoles ? Les retraités sont très occupés, et il ne faut pas s’étonner ensuite d’avoir des techniques ou références ecclésiales ‘anciennes’, pour ne pas dire dépassées.

  23. Pardon pour les quelques fautes d’accord dues au retravail du texte. J’ai élargi la fenêtre et cela ne facilite finalement pas l’écriture sur mon navigateur.
    Et l’angoisse évoquée était peut-être plus portée par les abbés Godin et Daniel.

  24. Merci à Mgr Ginoux et à tous les évêques qui expriment la vérité pour conduire le peuple de Dieu ! Mais plutôt que de les critiquer, prions l’Esprit Saint pour eux, leur tâche est plus difficile qu’on le croit. Attirons sur eux des bénédictions et mettons-les sous le manteau marial qui leur donnera la force d’accomplir la mission pour laquelle ils ont été choisis.

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