Toute l’année, et de plus en plus, les pays dont la loi protège les enfants-à-naître sont mis en accusation dans les innombrables institutions, conférences et commissions dépendant de l’ONU. Dernier exemple en date :
Le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a examiné aujourd’hui la situation des femmes aux Philippines.
[…][D]e nombreuses expertes se sont inquiétées du grand nombre d’avortements dans le pays. Pourquoi l’avortement n’est-il pas décriminalisé dans ce cas? a lancé Mme GLENDA P. SIMMS, experte de la Jamaïque. (source)
Si elle avait été moins diplomate, la délégation philippine aurait pu répliquer qu’elle s’inquiétait de la quantité de marijuana circulant à la Jamaïque, et regrettait que la drogue n’y soit pas décriminalisée. Mais sa réponse a été plus sage :
Rappelant son attachement à la vie de l’enfant qui n’est pas encore né et à la santé de la mère, la délégation philippine a répondu que la femme subissant un avortement ne pouvait pas être poursuivie en justice, mais que seul celui procédant à l’avortement pouvait l’être.
Henri Védas (Merci à SG)
Simon
Il faut rappeller que la présidente des Phillipines est une femme catholique, ce qui dérange ces “féministes” (qui soit dit en passant ne sont pas pour les femmes : par exemple, prochoix demande que soit retiré du code pénal l’avortement forcé : pour ces “féministes”, une femme n’a pas de droit à avoir son enfant vivant, juste le droit de le tuer si tel est son bon plaisir !)
Honnetement, on me propose une version français de Mme Arroyo, je vote pour elle.