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Tribune libre

Oser la gentillesse

Oser la gentillesse

« La gentillesse est le langage qu’un sourd peut entendre, et qu’un aveugle peut voir. »
Mark Twain.

La gentillesse est ce langage mystérieux qui parle au coeur par delà les mots, une fragrance à la douce chaleur qui, en se répandant dans notre entourage, fait ressentir un bien être qui nous revient vite pour créer une relation bienfaisante pour tous.

Elle est créatrice de liens, le plus souvent en dehors de sentiments amoureux, mais, au fait, existe-t-il un amour sans gentillesse?

La gentillesse est cette attitude généreuse, ce don qui nous enrichit. Par essence, il n’y a pas de recherche de profit dans la gentillesse; pourtant que de cadeaux elle apporte!

Dans un monde ou la rentabilité est recherchée avec avidité, la gentillesse apparait bien souvent comme sans « intérêt », un acte gratuit déconsidéré. Au travail, le mot « gentillesse » ne se prononce pas, reste tabou; on préfère parler d’ »esprit d’équipe », concept bien souvent dénué de sens en pratique, tandis que la simple gentillesse pourrait humaniser le quotidien du travail.

La dévaluation de la gentillesse n’est-elle pas l’une des plaies les plus profondes de notre monde souvent froid et morne?

La gentillesse, c’est savoir s’oublier pour accueillir l’autre, être à son écoute, et tenter de se mettre à sa place. C’est également prendre du temps pour l’autre, dire les mots justes, évitant les mots déplacés ou blessants.

Apporter de la chaleur humaine dans son entourage familial ou professionnel, c’est se sentir au contact de la vie qui s’écoule entre les êtres; c’est savoir être attentionné, et apporter ces petits gestes, ces mots qui font briller un regard et esquisser un sourire.

La gentillesse est un art de vivre qui est contagieux. Son origine parait aussi mystérieuse que sa diffusion dans le monde, ou si elle apparaît naturelle, et source de bien-être pour certains, elle reste incongrue pour beaucoup.

Que peut-on perdre à être gentil.? La gentillesse n’est pas naïveté et n’exclut pas la prudence, et il n’est pas du tout démontré qu’elle est un obstacle à la réussite….Et quand on est gentil envers une personne qui s’avère soudainement agressive ou opportuniste, que risque-t-on? Etre gentil ne rend pas plus vulnérable, tandis que le stress consécutif à une attitude méfiante et fermée vis à vis d’autrui se paie en problèmes de santé tôt ou tard.

Et, si jamais vous avez souffert d’autrui, et que vos blessures sont encore à vif, vous incitant au repli sur vous-même, efforcez-vous alors de redoubler de gentillesse autour de vous: les autres ont soufferts tout comme vous d’autrui; vous allez bien vite créer un lien entre vous par vos blessures, qui vous rapprochera, et puis.. cela vous fera du bien en vous éloignant de votre douleur !

Le plus court chemin d’une personne à une autre, c’est un brin de gentillesse »
Confucius.

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

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