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L'Eglise : François

Pape François : “Nous nous sommes habitués à manger le pain dur de la désinformation”

Pape François : “Nous nous sommes habitués à manger le pain dur de la désinformation”

Extrait de l’homélie du pape François en Macédoine le 7 mai :

« Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jn 6, 35), vient de nous dire le Seigneur.

Dans l’Evangile, autour de Jésus, se concentre une foule qui avait encore devant les yeux la multiplication des pains. Un de ces moments qui sont restés imprimés dans les yeux et dans le cœur de la première communauté des disciples. Cela avait été une fête… La fête de découvrir la surabondance et la sollicitude de Dieu envers ses enfants, rendus frères par la fraction et le partage du pain. Imaginons un moment cette foule. Quelque chose avait changé. Pendant quelques instants, ces personnes assoiffées et silencieuses qui suivaient Jésus, à la recherche d’une parole, ont pu toucher de leurs mains et sentir dans leurs corps le miracle de la fraternité, capable de rassasier et de faire surabonder.

Le Seigneur est venu pour donner la vie au monde et il le fait toujours d’une manière qui réussit à défier l’étroitesse de nos calculs, la médiocrité de nos attentes et la superficialité de nos intellectualismes ; il remet en cause nos vues et nos certitudes en nous invitant à passer à un horizon nouveau, qui donne de la place à une manière différente de construire la réalité. Il est le Pain vivant descendu du ciel ; « celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif ».

Tous ces gens ont découvert que la faim de pain portait aussi d’autres noms : faim de Dieu, faim de fraternité, faim de rencontre et de fête partagée.

Nous nous sommes habitués à manger le pain dur de la désinformation, et nous avons fini prisonniers du discrédit, des étiquettes et de la honte ; nous avons cru que le conformisme aurait rassasié notre soif, et nous avons fini par nous abreuver d’indifférence et d’insensibilité. Nous nous sommes nourris de rêves de splendeur et de grandeur, et nous avons fini par manger distraction, fermeture et solitude. Nous nous sommes gavés de connexions, et nous avons perdu le goût de la fraternité. Nous avons cherché le résultat rapide et sûr, et nous nous retrouvons opprimés par l’impatience et l’anxiété. Prisonniers de la virtualité, nous avons perdu le goût et la saveur du réel.

Disons-le avec force et sans peur : nous avons faim, Seigneur… Nous avons faim, Seigneur, du pain de ta Parole capable d’ouvrir nos fermetures et nos solitudes ; nous avons faim, Seigneur, de fraternité où l’indifférence, le discrédit, la honte ne remplissent pas nos tables et n’ont pas la première place chez nous. Nous avons faim, Seigneur, de rencontres où ta Parole soit en mesure de faire grandir l’espérance, de réveiller la tendresse, de sensibiliser le cœur en ouvrant des voies de transformation et de conversion. […]

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2 commentaires

  1. Conformiste, desinformateur, fermé… est-ce un auto portrait de celui qui refuse de condamner l’homosexualité (active), refuse de répondre aux dubia de ses cardinaux…?

  2. le pain ”dur” de la désinformation ou le pain ”mou” ?: je ne comprends pas cet homme là, ni dans le fond de sa pensée ni dans la forme, il me déstabilise et sa personnalité me semble dédoublée.

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