Jeanne Smits rapporte dans Présent les propos de Mgr d’Ornellas, chargé des questions bioéthiques, sur Radio Vatican :
« Parler de l’embryon humain, cela touche au plus profond des
consciences humaines. Il suffit d’être sur le terrain et de rencontrer
des parents qui vivent une PMA : c’est une évidence pour eux que cette
réalité fécondée, c’est leur enfant. (…) C’est comme s’il y avait
quelque part une espèce de mépris pour ceux qui ont une conscience
humaine dans la société. »
Et il juge la loi imposée :
« C’est totalement livré à l’Agence de la biomédecine.
C’est-à-dire que le politique se démet de sa responsabilité et livre
tout à des techniciens. Ce sont des techniciens qui vont donner
l’autorisation pour s’occuper de la “personne humaine potentielle”,
comme dit le Comité consultatif national d’ethique, de l’être humain, de
celui qui doit être respecté comme une personne humaine, qui a la
dignité d’une personne humaine. Il me semble que c’est comme si nous
assistions à la naissance de l’Homo technicus qui prend la place de l’Homo sapiens. »