Après les législatives de juin aux Pays-Bas, les partis ne sont pas parvenus à former une coalition. La droite antimusulmane de Geert Wilders pourrait bien être associée au pouvoir. Les libéraux du VVD de Mark Rutte, les chrétiens-démocrates du CDA de Maxime Verhagen et le Parti pour la liberté, le PVV, de Geert Wilders se réunissent, dans des lieux tenus secrets et sans collaborateurs.
Mark Rutte, arrivé en tête, est promis au poste de premier ministre, pour peu qu'il parvienne à constituer une majorité dans la Chambre basse. Il tente donc d'additionner ses 31 sièges, les 21 du CDA et les 24 du PVV. Le total fait 76, ce qui permet de franchir la barre de la majorité de 150 membres. Mais les chrétiens-démocrates du CDA ont du mal à discuter avec le PVV, dont le programme prévoit une taxe sur les foulards islamiques ou l'interdiction du Coran. Si une coalition ne pouvait être trouvée, est évoquée dans la presse néerlandaise l'hypothèse d'un soutien des députés du PVV au Parlement à une équipe gouvernementale uniquement composée de libéraux et de chrétiens-démocrates. Cette solution pourrait arranger Geert Wilders, qui pourrait mieux négocier en mars prochain les élections provinciales équivalentes de nos régionales s'il n'avait pas à assumer de solidarité gouvernementale.
pimprenelle
Le salut viendrait-il des pays-bas ?