Yves Daoudal publie sur son blog les propos de Ľuboš Blaha, vice-président du Conseil national (parlement) de la République slovaque :
Il est triste, bien sûr, que cet homme soit mort, mais il est étrange que l’Occident tout entier soit en train de promouvoir allègrement des théories du complot, alors que sa mort n’a même pas fait l’objet d’une enquête. Poutine n’avait certainement pas besoin de sa mort, Navalny aurait dû passer les prochaines décennies en prison et il ne menaçait personne sur le plan politique. Selon les autorités, la cause de sa mort est un caillot de sang. Nous ne savons rien d’autre, l’affaire fait l’objet d’une enquête, tout le reste n’est que complot.
Je ne prétendrai pas que je vais pleurer toute la nuit à cause de Navalny – des milliers d’enfants meurent à Gaza et tous les médias leur crachent dessus, et ils vont maintenant parler à l’antenne pendant une semaine uniquement de cet agent américain.
Ils feraient mieux de regarder ce que les Britanniques et les Américains font à Julian Assange, qui est détenu au bord de la mort dans ce glorieux Occident, qui se targue de la liberté d’expression et de la protection des journalistes. Qu’ils se souviennent de leur silence lorsque le journaliste américain Gonzalo Lira, qui avait critiqué Zelensky, est mort récemment en détention en Ukraine.
Ils ne s’en sont même pas souvenus. Et aujourd’hui, ils vont moraliser sur la mort de Navalny. Encore une fois, il est toujours triste qu’une personne meure, mais c’est de la pure hypocrisie.
Concernant Julian Assange, il risque une extradition vers les Etats-Unis où il pourrait être condamné à 175 années de prison :
Le fondateur de WikiLeaks accusé d’espionnage par Washington pour avoir rendu publics en 2010 et 2011 des centaines de milliers de documents militaires, est détenu depuis cinq ans dans la prison britannique de haute sécurité de Belmarsh. La Haute Cour de Londres doit examiner mardi et mercredi sa demande d’appel concernant une possible extradition aux États-Unis.
Les traits tirés, les larmes aux yeux, Stella Assange craint que son époux ne perde son appel. Julian Assange serait alors extradé vers les États-Unis, qui l’accusent d’espionnage. « Julian encourt 175 années de prison. C’est la peine possible. L’une des sources présumées des documents de WikiLeaks vient d’être condamnée à 40 ans de prison. Ce sont des méthodes de mafieux ! » dénonce-t-elle.
Une peine qui l’inquiète d’autant plus que l’état de santé du fondateur de WikiLeaks ne cesse de se dégrader, après un accident cardiaque en 2021 : « Sa santé décline mentalement, physiquement. Sa vie est menacée, chaque jour qu’il passe en prison. S’il est extradé, il mourra. »
Quant au journaliste américain Gonzalo Lira, mort dans une prison ukrainienne, très peu d’articles évoquent son cas :
En quelques mois, son état de santé semble s’être dégradé et l’homme de 55 ans est décédé subitement la semaine dernière. Sa mort reste un mystère. Un cinéaste américano-chilien pro-Poutine qui avait été emprisonné en Ukraine pour diffusion de propagande russe est décédé en prison. Gonzalo Lira, YouTubeur et réalisateur de 55 ans, né à Burbank, en Californie avait été condamné en mai 2023 (…)
Selon nos confrères américains, Gonzalo Lira avait déclaré qu’il avait été torturé par des détenus lors de ces séjours en prison. une information démentie par les autorités ukrainiennes. Dans une lettre qu’il aurait envoyé à sa sœur, dévoilée par le New York Post, le réalisateur affirmait souffrir d’une “double pneumonie”, d’un pneumothorax et d’un œdème sévère aux poumons. Dans cette lettre Gonzalo lui-même affirme avoir été pris en charge pour une simple pneumonie et avoir subi une intervention pour réduire son œdème. Des informations qui n’ont pas pu être vérifiées. Les causes officielles de sa mort n’ont pas été annoncées.
TF1 a évoqué son cas en décembre 2023 mettant en doute une version complotiste de son arrestation…mais n’a toujours pas évoqué sa mort, pourtant bien réelle.
EROUANI
Non je ne m’apitoierai pas sur le sort de Julian Assange, ce gauchiste australien qui déteste l’occident, sa civilisation et son histoire.
Il ne manquait pas de parader à l’ambassade d’Equateur à Londres, quand ce pays alors sous direction marxiste le protégeait au point de lui accorder complaisamment le statut diplomatique.
En France un de ses ardents défenseurs s’appelait Eric Dupond Moretti. L’a-t-il oublié au nom de la raison politique (ou intérêt personnel) ?
Thibaud
Bien vu également. S’accrocher à la remorque des BRICS (le Brésil du communiste Lula, la Russie en hiver démographique, l’Inde socialo-hindou, la Chine communiste et l’Afrique du Sud génocidaire anti-blanc) n’est peut-être pas une idée géniale. Il se pourrait qu’on le regrette.
Collapsus
Votre intervention n’est pas très claire. Qu’on regrette qui ou quoi ?
ulysse
Personnellement, je ne me sens pas solidaire des crimes de guerre qui ont eu lieu lors des guerres d Irak et d Afghanistan.
Je remercie Monsieur Assange de nous avoir montré que les guerres “ chirurgicales “ d existaient pas et que l occident ne lavait pas plus blanc que ses adversaires.
Je regrette que les lanceurs d alerte payent de leur vie la divulgation de vérités dérangeantes.
Thibaud
C’est vrai que faire un lien entre « être envoyé au goulag » et « mourir au goulag » est clairement une théorie du complot. Le goulag n’a jamais tué personne, ça se saurait.
Collapsus
Il est vrai aussi qu’il n’y a eu aucun survivant du goulag.
Benoît
Yves Daoudal semble un peu naïf. La Russie tue ses opposants même quand ce n’est pas utile, c’est dans la grande tradition.
Meltoisan
“Julian Assange” ? C’est un peu le chiffon rouge qu’on agite pour faire oublier l’état catastrophique qu’a atteint notre pays (“notre” = “qui nous appartient”) dans presque tous les domaines.
Faisons la liste de ce qui, aujourd’hui, nous rend fier d’être Français :
” – ” !
Allo, De Gaulle ? Jeanne ?
philippe paternot
la patrie des droits de l’homme ? le président hollande lui a refusé l’entrée et pourtant des millions de migrants y sont tolérés voire invités