Demain mardi 15 septembre, à 20h15, le cinéaste Pierre Barnérias, auteur du film M et le troisième secret de Fatima, sera l'invité du Centre Saint Paul (12 rue Saint Joseph 75002. Métro Sentier ou Grands Boulevards). MetaBlog lui consacrait aujourd'hui un article, déjà paru au moment de la sortie du film :
"Cette fois pas de doute : il y a un cinéaste, Pierre Barnérias, qui a osé faire ce film sur le troisième secret. Ce n'est plus radio-bigote. Ca existe en vrai. Marc est volontaire pour aller le voir une deuxième fois, parce que, me dit-il, "je t'avoue que je n'ai pas tout compris". Rendez-vous est donc pris Rue Saint-André des arts. Deux heures. On voit à peine passer le temps au cours de ce documentaire qui nous emmène aux quatre coins de la Planète, dans une enquête un peu échevelée sur… le surnaturel chrétien, et plus précisément sur le miracle catholique. Tout y passe : les images "interdites" de la messe au cours de laquelle, Mgr Decourtray officiant, l'hostie était restée dix centimètres au dessus de la nappe d'autel pendant un quart d'heure ; les icônes qui suintent de l'huile, non seulement en Syrie mais en banlieue parisienne ; la foudre qui tombe sur le Vatican au moment de la démission de Benoît XVI. Barnerias raconte. Il accumule. A vous de juger, semble-t-il nous dire. Je me tourne vers Marc, optimiste : "D'accord à 80 % – A 60 % tu veux dire". Je ne chipoterais pas : on n'est pas à 20 % près. Je dirais même : s'il n'y avait que 10 % de dur, 10 % d'irréfutable… Cela suffirait ! Je m'abstiens pour l'instant d'expliquer cela à mon voisin : le film n'est pas fini. Ca continue, un peu genre "Des racines et des ailes" me précisera Marc. C'est vrai, c'est du gros cinéma. Mais il y a des trucs… Impossibles! […]
C'est alors que notre cinéaste sans peur et sans reproche s'intéresse à Fatima. Il nous raconte la danse du soleil, devant 60.000 personnes, croyantes et incroyantes, qui ont laissé des témoignages. En fait, c'est le troisième secret qui l'intéresse : officiellement d'après le cardinal Ratzinger, à l'époque préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ce secret consiste en la vision par les petits voyants d'un homme en blanc tué à coups de fusil. La vision est aujourd'hui publiée. Elle concerne l'attentat d'Ali Agça contre le pape Jean-Paul II en 1980, souligne le cardinal. Bref, la prophétie a eu lieu : circulez rien à voir. Barnerias ne se satisfait pas de cette explication. Il remarque d'ailleurs que lors de sa dernière visite à Fatima (visite à l'occasion de laquelle le secret avait été dévoilé), alors que le cardinal Ratzinger avait donné cette explication sensée rassurante, Jean-Paul II, lui, sur la grande esplanade du Sanctuaire, avait fait un sermon apocalyptique… Comme s'il voulait se faire l'écho, par là, du véritable message de Notre Dame.
Qu'en est-il ?
L'enquête devient intense. Barnérias part à Kito au Japon où le visage d'une statue de la Vierge a été marquée de taches de sang. Le Japon, nous l'avions vu au début du film, c'est le pays de Notre Dame de la bombe, cette statue mystérieusement épargnée par l'apocalypse de Nagazaki, en 1945, alors qu'elle se trouvait presque à l'épicentre du rayonnement monstrueux de la charge nucléaire. Au Japon, à Akita, la Vierge se confie à une religieuse sourde, que nous voyons au cours de ce film (pas une allumée, c'est sûr)… Et elle pleure des larmes de sang. Mais cela ne suffit pas à Barnérias. C'est à Rhode qu'il aura ce que j'appellerais sa clé de l'énigme. Une convertie, Vassula Ryden, a eu l'occasion de voir Mgr Ito, évêque de cette ville d'Akita, qui est justement le lieu des apparitions japonaises. Mgr Ito sortait de chez le cardinal Ratzinger. Il lui avait confié le secret de Notre Dame d'Akita. Le Préfet l'avait gardé pendant une nuit. Il lui avait rendu le lendemain sans commentaire : "Eminence, vous voulez envoyer un enquêteur sur place pour que l'Eglise se prononce sur les apparitions - Je n'ai pas besoin d'enquêteur. Ce secret correspond parfois mot à mot au secret de Fatima". Il s'agit donc bien d'événements terribles qui vont toucher l'humanité et d'une crise de la foi qui est sans précédent.
La cause semble jugée. Le cardinal Ratzinger a cru devoir finasser à propos du secret, mais il ne croit pas lui-même à la version qu'il a rendue publique. Cette réserve permettait sans doute de ne pas effrayer les populations et de ne pas démoraliser ce qui reste de l'Eglise.
Dans son film, Barnerias ne fait pas d'explication de texte. Il montre. Et il nous laisse conclure.
Personnellement, j'avais publié dans la lettre Pacte, il y a douze ans une analyse du troisième secret tel qu'il avait été révélé par le cardinal Ratzinger. Pour moi, il est authentique. La vision est authentique. Mais "on" a enlevé le commentaire de cette vision, pour pouvoir, en toute tranquillité identifier l'homme en blanc du texte que nous possédons avec le pape Jean-Paul II en invoquant l'attentat de 1980. Oui, cette vision est probablement authentique, elle est rédigée de la main de Soeur lucie. Mais elle est incomplète. Que signifie cet homme en blanc qui défaille? Est-ce en sa vie qu'il est menacé ou dans sa fonction : il nous aurait fallu le texte. Dans les trois secrets, à chaque fois, il y a d'abord une vision, puis un commentaire. Le commentaire du dernier secret manque. Il est très probable que ce commentaire commençait par ces mots du dernier mémoire, qui ont comme échappé à Soeur Lucie : "Au Portugal se conservera le dogme de la foi". Mais ailleurs? Le dogme de la foi… Qui peut comprendre, comprenne.
Exupéry
A propos de Surnaturel:
Oui le miracle Eucharistique de Lourdes à bien eut lieu, lors d’une messe concélébrée par une multitude de prêtres, le 7 novembre 1999. Et quasiment personne n’en a parlé!
Pour les sceptiques VOIR ABSOLUMENT la vidéo sur :
http://catholiquedu.free.fr/2007/miracle_lourdes.htm
Petits rectificatifs:
– C’est le Cardinal Billié qui officiait (de toute façon tous le prélats présents furent d’accord pour ne pas ébruiter ce miracle! (Peur de passer pour des magiciens?)
– la lévitation commence à l’Épiclèse (“en répandant sur elles ton Esprit…”) et dure le temps de la consécration et des prières eucharistiques qui la suivent. la lévitation persiste après que le Card. Billé ait pris l’Hostie pour l’Élévation, puis reposée “sur” la patène (en fait 2,5 cm au dessus!).
Sur la vidéo, la lévitation est visible pendant ~ 4 minutes. Cela ne fait quand même pas 1/4 d’heure; mais ne retire rien au prodige.
– L’amplitude de la lévitation est d’environ 2 à 3 cm (et non de 10 ) mais est amplement suffisante pour être évidente.
– Plus technique: L’Hostie au moment de son “décollage” oscille fortement puis se stabilise parfaitement, ce qui montre que la force qui la soulève est régulée. Tout ceci ne pourrait aucunement être obtenu par le subterfuge d’un flux d’air comprimé ascendant, lequel ne peut être auto-stabilisateur ; bien au contraire, il ne pourrait qu’amplifier toute oscillation (aussi minime soit elle) jusqu’à un basculement et à glissement latéral aboutissant rapidement à un chute !
cathether
un doux mélange dans ce film entre apparitions reconnues et non reconnues.
[Et ??… Ce film est une ENQUETE, mode habituel de fonctionnement de l’Eglise avant de reconnaître officiellement un évènement surnaturel.. MB]
gipsy
Et si le dogme conservé au Portugal voulait dire que ce pays ne connaitra pas la domination de l’islam mais restera un pays catholique ?