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Homosexualité : revendication du lobby gay

Pique-niquer peut désormais vous coûter cher

Lu sur Politique Magazine :

"Après
la réussite d'une nouvelle manifestation de dernière minute (environ 5 000
personnes à Paris), le collectif de la « Manif pour tous » se
disperse en bon ordre au niveau des Invalides. […] Les
jeunes gens présents se réunissent sur la pelouse, convient des amis par SMS,
et improvisent un pique-nique.
En tout, quelques centaines de personnes. Beaucoup
vont acheter bières et pitance dans un supermarché du quartier. Ambiance
sympathique, version Champs-de-Mars l'été
occupé par des dizaines de
milliers de jeunes. En plus calme : pour être sûr de ne pas avoir de
problème avec la police, un ou deux responsables répètent des consignes de
silence largement respectées.

A
côté, un garçon est quelque peu préoccupé. Un ami le rassure : « Il
ne peut rien se passer. On a quand-même le droit de pique-niquer en
silence 
». […] Le
groupe ne gêne personne. Il n'y a pas d'habitation à 100 mètres à la ronde. Et
pourtant, au bout d'une heure de cette sympathique réunion, la tension monte. Ce
sont d'abord des policiers en civil qui tournent autour du groupe tels des
requins
. Plus tôt dans la journée, à Versailles, des ripoux auraient
provoqué les premiers mouvements de foule en s'attaquant à un
jeune manifestant et en hurlant contre leurs propres collègues des forces
publiques, avant de disparaître. Plein de sérénité, l'un des responsables
prévient les quelques centaines de personnes et demande à ce qu'ils se
resserrent entre eux.

Ce
sont ensuite les cars de CRS qui arrivent en nombre à une centaine de mètres de
là, gyrophares allumés. Ce
sont enfin des hommes déguisés en Robocop qui apparaissent soudainement au loin puis s'approchent petit à petit. Il
est environ minuit. Les manifestants accueillent alors quatre députés qui sont
sortis de l'Assemblée pour soutenir la réunion improvisée. Chacun prononce
un bref discours. Les CRS n'en poursuivent pas moins leur œuvre
d'encerclement. Alors qu'un député n'a pas fini de parler, un officier prononce
une première sommation avec un haut-parleur.
Scène surréaliste, qui
indispose visiblement le responsable de la police. Le pique-nique se transforme
alors en camp retranché. Les jeunes se serrent les uns contre les autres comme
des pingouins, en silence, avant d'entonner un superbe chant qui a le don de
calmer les CRS les plus zélés.

Virer
trois cents personnes assises et dans leur bon droit n'est pas aisé. Les
ordres, aussi ubuesques soient-ils, sont scrupuleusement respectés par la
plupart des Robocop. Nous assistons alors à des scènes de violence policière
classiques
 : filles traînées sur vingt mètres, coups de pieds et de
poings suivis de matraquage, personnes jetées contre le rebord d'un trottoir…
Une bonne partie des jeunes présents ne se laisse pas faire, s'ensuit un début
de bagarre générale. Les députés sont bousculés. […]"

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10 commentaires

  1. quels commentaires faire ???nous sommes atterres….c’est une dictature …et en tant que fille , femme et mere de militaires je suis TRES attristée par la mechanceté des GEndarmes qui sont eux aussi des militaires pourtant!

  2. Non, non les gendarmes (qui nous encerclaient à gauche) étaient vraiment plus calmes, avec beaucoup plus de maîtrise de soi que les CRS (qui nous encerclaient à droite). Ils nous prévenaient qu’ils allaient nous faire mal, j’en ai vu supplier pour qu’on se lève de nous-même. Les CRS eux avaient des casques et étaient dix fois plus violents dans leur manière de faire.
    Le superbe chant, c’était l’Espérance (le front penché sur la terre…). C’était magnifique, dans un silence parfait, au début.
    Alors que les autres ont été poussés dans le métro, puis gazés et parfois matraqués, 38 personnes, celles qui se trouvaient le plus près du car de police, ont été embarqués. Certains étaient juste en train de rejoindre le scooter, ou d’écrire un sms.
    Pas de garde à vue, on nous a qd même emmené jusqu’à la rue de l’Evangile juste une vérification d’identité. Rue de l’Evangile, quoi! Quel symbole!
    Oui, ce rassemblement était magnifique dans le silence, chuchotements entrecoupés d’extrait de la littérature française, de Péquy à Cyrano en passant par Dalens.
    Vive la France, vive la famille!

  3. J’espère que tous les blessés ont déposé plainte certificat médical à l’appui.

  4. @ Loutrée :
    Les gendarmes obéissent aux ordres, ils l’ont toujours fait et ils continueront à le faire, c’est d’ailleurs pour ça qu’on les paye. Tout commes les militaires des autres armées et les CRS.
    S’ils ne sont plus d’accord pour obéir aux ordres, qu’ils quittent la mobile ou changent de métier. Ils ne sont pas méchants, ils font leur boulot, et le maintien de l’ordre s’est toujours fait au détriment de celui qui cherche à le troubler.

  5. Comme le dit Loutree, quel commentaire faire ?
    Il n’y en a qu’un : nous ne lachons rien
    Et nous montrons combien ces forces du désordre dévoyées nazillonnes et imbéciles se comportent
    Leur fébrilité est le signe de leur faiblesse
    Alors continuons !

  6. tout à fait chère Madame,
    N’oublions pas que des GD partagent nos convictions pendant que leurs familles sont à nos côtés. Ce qui manque encore, c’est “la baïonnette intelligente”… j’avoue ne pas comprendre leurs manques d’initiatives en ce sens…

  7. moi non plus je ne comprends pas comment ils peuvent suivre des ordres pareils… pourquoi ??

  8. à Guillaume :
    Un kapo d’un camp de concentration faisait aussi son boulot… si on vous suit.
    Mais rien n’empêche d’avoir une conscience et de savoir doser correctement une intervention !

  9. J’ai honte pour les épouses et les enfants des forces de l’ordre.

  10. @ Avoc : ce n’est pas ce que j’ai dit. Je ne pense pas qu’on en soit au point des camps de concentration. Mais je vois que la réduction ad hitlerum marche toujours.
    @ Lebonsens : vous aviez honte aussi lorsqu’ils frappaient des manifestants de gauche qui troublaient l’ordre public? Non, et moi non plus.
    Les gens qui vont dans la rue y vont mais prennent leurs responsabilités. Ca ne me dérange pas. Mais le côté je fais ma petite révolution et je pleure ensuite parce que j’ai pris un coup de matraque, ça fait un peu pleureuse. Il faut arrêter un peu avec l’hypocrisie. Encore une fois on ne pleurait pas tant quand c’était pour les autres. On transgresse, très bien, mais on assume.

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