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France : Société

Policiers mis en examen dont un écroué, un syndicat appelle au service minimum

Policiers mis en examen dont un écroué, un syndicat appelle au service minimum

Si la justice française voulait dissuader les policiers d’intervenir lors des prochaines émeutes, elle ne s’y prendrait pas autrement.

Suite au placement en détention provisoire d’un policier marseillais jeudi soir, un syndicat de police appelle l’ensemble des policiers du territoire nationale au code 562. Dans un communiqué le syndicat Unité SGP Police, a expliqué ne pas comprendre l’incarcération de leur collègue, accusé de violence lors des émeutes à Marseille suite à la mort de Nahel.

“Alors qu’on nous rabâche qu’il n’y a pas assez de places de prison pour incarcérer les délinquants et les criminels condamnés. Alors que, et sans se prononcer sur le fond de l’affaire, nos collègues sont mis en examen pour des faits en lien direct avec le service et leurs missions. Alors que notre collègue ne risque pas de troubler l’ordre public, d’exercer de pression sur les protagonistes de cette affaire, et qu’il présente des garanties de représentation. Alors qu’un simple contrôle judiciaire n’aurait absolument pas compromis la sérénité de l’enquête”.

Le syndicat demande un “statut spécifique du policier mis en cause ou en examen», dont l’usage de la force légitime confère toujours plus de responsabilité mais jamais de droit ni aucune clémence”. Expliquant que lorsque les policiers sont, chaque fois qu’ils doivent rendre compte à la justice, renvoyés à leur responsabilité individuelle sans jamais remettre en cause leur administration.

Le syndicat explique prend acte de ce placement en détention provisoire de leur collègue de Marseille et appelle tous les policiers du territoire national à se mettre en 562. Cela se traduirait par un « service minimum », sans initiative ni rendu statistique. Les policiers n’interviendraient que pour les appels 17. De nombreux agents de services différents se mettent en arrêt maladie.

Un agent déclare à Valeurs Actuelles :

“La colère monte. S’il devait y avoir de nouvelles émeutes les policiers risquent d’être très passifs préférant laisser brûler et casser plutôt que de risquer les foudres d’une justice politisée et partiale”

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5 commentaires

  1. Il devient de plus en plus apparent que ceux qui nous gouvernent ne veulent pas que nous puissions nous défendre.
    Pourquoi ?
    Peut être pour faciliter le chaos qui leur permettra d’imposer leur dictature.

  2. Si enfin nos policiers pouvaient enfin mettre la crosse en l’air et cesser d’être le dernier rempart , comme on l’avait vu lors des gilets jaunes, qui protège un pouvoir qui a perdu toute crédibilité !

  3. Le jour où la police cessera de protéger tous les malfrats qui ont conduit la France à la faillite, ce jour-là, ils auront peur de sortir de leurs repaires fussent-ils elyséens et n’auront qu’une envie : s’enfuir comme une volée de moineaux de ce pays qu’ils ont transformé en poubelle du monde et échapper à la colère du peuple.

  4. ils vident les prisons pour y mettre des policiers, drole de pays!

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