Pour Amnesty International, rejeter l’avortement est de la torture

Un article (en Espagnol) d'Info Catolica explique qu'Amnesty International se penche sur le cas du Salvador pour exiger que l'avortement soit reconnu comme un "droit humain", et dénonce le rejet de l'avortement par le Salvador comme étant "de la torture", en faisant glisser le concept de torture établi par l'ONU vers l'avortement, estimant qu'obliger les victimes de viol et d'inceste à mener à bien un processus normal de la grossesse "est équivalent à la torture et d'autres formes d'abus ".

Amnesty International soutient les causes de la dépénalisation mondiale de l'avortement et de la contraception, l'homosexualité et les méthodes de la transsexualité. Sa prochaine campagne pour le printemps 2016 est appelé «Mon corps, mes droits» et mettra l'accent sur l'expansion de soutien à l'avortement, la contraception et l'homosexualité en Irlande, Tunisie et au Burkina Faso.

Sa campagne précédente pour légaliser l'avortement en Irlande a été condamnée par la critique internationale en raison de l'utilisation d'images considérées comme étant fortement anti-catholiques.

Au lieu de pointer du doigt la pauvreté, la corruption, le manque de moyens médicaux et les abus à l'égard des femmes au Salvador, Amnesty International préfère présenter la contraception et l'avortement comme étant la seule solution aux maux dont souffre la société.