Lu ici à propos de Paul-Marie Coûteaux :
"Le "ni droite ni gauche", leitmotiv d'une large partie de la tête du Front national? Très peu pour lui: "Pour gouverner, il faut privilégier les alliances à droite. Question de tactique".
Et il discute avec la droite, toute la droite: il doit s'exprimer dimanche lors d'une "marche pour la laïcité", à Paris, à l'appel de Résistance républicaine […]. Lors des législatives de 2012, il a appelé à voter pour certains candidats UMP, tentant de donner une existence à cette passerelle qu'il appelle de ses voeux entre UMP et FN.
Son souhait? "Créer un mouvement unique de la droite nationale", car "la Ve République veut des alliances". Être le "monsieur alliances" qui ferait gagner Marine Le Pen
Sa formation "embryonnaire", le SIEL (Souveraineté, indépendance et libertés), 600 adhérents revendiqués, composante du Rassemblement Bleu Marine, en serait l'instrument, car il ne veut pas adhérer au FN: "Ce n'est pas ma famille politique… Je suis platonicien, la vérité est dans les origines".
Mais à défaut d'un banc entier, il ne ramène pour l'instant que de beaux poissons à la patronne du FN.
Deux énarques, comme lui, tout d'abord: Florian Philippot, numéro deux du FN, Philippe Martel, ex-chef de cabinet d'Alain Juppé, qui occupe désormais ces fonctions chez Marine Le Pen. Et il a aussi contribué à la venue de Bertrand Dutheil de la Rochère, longtemps très proche de Jean-Pierre Chevènement."
Il est candidat à la mairie du VIe arrondissement à Paris.