Le génocide arménien a fait entre 1,2 et 1,5 millions de victimes.
Pourtant, nier le génocide arménien n’est pas un délit, selon la CEDH.
En revanche, la CEDH condamne l’Arménie pour l’inaction des autorités face à des publications “homophobes”.
Quatorze Arméniens militants, membres d’ONG, journalistes ou chercheurs actifs dans le domaine des droits de l’Homme, y compris les droits des personnes LGBT+, avaient saisi la Cour. Ils avaient été ciblés par un article intitulé «Ils servent les intérêts du lobby homosexuel international: la liste noire des ennemis de la nation et de l’État», publié en 2014 sur le site internet du journal Iravunk («Droit»). Cet article attaquait les «lobbyistes des droits des homosexuels», le «phénomène répugnant nommé Eurovision», ainsi que la gagnante de l’Eurovision en 2014, Conchita Wurst, qualifiée de «déchet de l’humanité».
Montalte
C’est comme pour Charlie. La justice sera là quand on ne traitera plus les gens de “déchets de l’humanité”, même en luttant contre leur influence néfaste ET on ne niera plus un génocide (ET on poursuivra l’Etat qui l’a commis, puisque c’est imprescriptible). Comme on ne tue pas les gens pour une caricature (et on lutte activement contre ceux qui pensent qu’il faut le faire et encore plus ceux qui le font) ET on n’insulte pas les gens dans leur foi. Car comme disait St Ignace, “Est-ce que cela convient?”