François de Closets déclare à l'Express :
"de deux choses l'une: soit le patient n'est pas conscient, il ne souffre pas et, en ce sens, ce n'est plus un être humain. Soit il est conscient et, alors, personne ne pouvant dire si le processus de l'agonie est douloureux ou pas, c'est à lui, et à lui seul, de prendre sa décision."
Faut-il lui souhaiter de perdre conscience ?
Anne Richard, médecin et présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), rétorque :
"Dans les faits, nous avons tous connu des patients qui voulaient effectivement mourir. Mais ma pratique quotidienne me fait dire que, dans l'immense majorité des cas, ces personnes-là, si elles sont bien entourées et accompagnées, ne demandent plus l'euthanasie. Les "vraies" demandes sont rarissimes et sûrement pas assez nombreuses pour justifier une nouvelle loi, qui, elle, entraînerait à coup sûr des dérives."
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