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L'Eglise : L'Eglise en France

Quel avenir pour les églises de France ?

Quel avenir pour les églises de France ?

Le 2 juin, un colloque a été organisé au Sénat afin de statuer sur l’avenir des églises communales. Le désir exprimé est d’imaginer « des usages compatibles avec le culte »…

En France, on dénombre environ cent mille églises, parmi lesquelles 40 000 sont encore ouvertes au culte catholique. Mais elles sont menacées par la dilution de la pratique religieuse : 2 500 à 5 000 risquent l’abandon, la vente ou la destruction d’ici à 2030. En juillet 2022, un rapport d’information sur l’état du patrimoine religieux relevait trois causes à cette situation préoccupante : la sécularisation croissante de la société aggravée par la désertification de certains territoires, les contraintes budgétaires des communes et les regroupements paroissiaux.

L’ouverture des églises à « de nouveaux usages » est devenu le nouveau credo de certains politiques et d’hommes d’Eglise. « On ne peut sauver un édifice que si on arrive à l’ouvrir », a expliqué Benoît de Sagazan, président de l’Institut Pèlerin du patrimoine, qui participait à la réunion tandis que le sénateur – communiste – Pierre Ouzoulias, appelait de ses vœux une « nécessaire resocialisation de ces édifices ».

Du côté de la Conférence des évêques de France invitée à prendre part au débat, le père Gautier Mornas, directeur du département Art sacré de la Cef, a souligné que l’idée de confier des églises à d’autres cultes tel l’islam, ne lui paraissait « pas compatible » avec la consécration des édifices. La Cef tente de trouver des « usages compatibles avec le culte », usages qui concernerait « tout ce qui élève l’humanité, l’aide à grandir, à porter son regard plus loin et plus haut », déclare le père Mornas.

Bertrand de Feydeau, vice-président de la Fondation du patrimoine, a invité les sénateurs et la Cef à privilégier « la qualité » des projets, à « travailler l’esprit du lieu », à favoriser « la concertation » et à éviter les nouveaux usages « désordonnés » qui peuvent porter « un risque de lassitude assez rapide ».

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3 commentaires

  1. Et aucun de ces tordus ne rappellera aux rigolos politiques qu’il suffiraient de les restituer à ceux à qui elles appartiennent avec ce qui a été volé à la révolution et en 1905 pour que les églises soient entretenues. Mais tout le monde ne s’appelle pas Poutine

  2. Certainement pas en restituer la propriété à l’Eglise ,ce patrimoine est ingérable sans l’aide des communes et des régions ,que le clergé en demeure l’affectataire tant que cela reste possible,mais nous tournons en rond en raison d’absence de vocations et donc de pratique religieuse .
    Heureux d’apprendre que la CEF refuse de refiler nos églises aux mahométans !

  3. Les fraternités tradis seraient certainement ravies de s’en voir affectées quelques-unes , cela leur permettrait de célébrer la messe dans une véritable église , et non dans un bâtiment quelconque désaffecté …………. ( par exemple la fraternité St Pie X à Caen , qui célèbre dans un ancien garage automobile ! ! !………..)

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